Une vidéo montrant deux jeunes garçons en train de jeter deux chatons contre des arbres a récemment été diffusée sur les réseaux sociaux.Jeudi, l'association Stéphane Lamart "Pour la défense des droits des animaux" a annoncé avoir saisi de ces faits le procureur de la République d'Evreux.Une enquête a été ouverte par son parquet.
C'est un jeu idiot et cruel qui pourrait leur couter cher. Il y a quelques jours, une vidéo montrant deux adolescents dans un bois en train de torturer des chatons a été diffusée sur Snapchat avant d'être relayée sur différents réseaux sociaux.
Sur les images, l'un des deux protagonistes, pantalon sombre et doudoune rouge, tient un chaton dans ses mains et le projette contre un arbre sous les encouragements du second. "Vas-y, vise bien!", lui lance son comparse. Son ami s'exécute. Celui qui filme commente. "Vu le coup qu’il a pris. Lui, il doit être... Vas-y, laisse-le" dit-il ainsi tandis que le chaton, après avoir rebondi sur l'arbre, vient de s'écraser au sol. Le geste est répété une seconde fois avec un autre animal, qui ne bouge plus non plus une fois sa chute terminée. Pendant ce temps, les deux adolescents sont hilares.
Dans un communiqué jeudi, l'association Stéphane Lamart "Pour la défense des droits des animaux" a annoncé avoir saisi le procureur de la République d'Évreux, Rémi Coutin, de ces faits. Ce dernier a immédiatement ouvert une enquête.
Les deux chatons sont décédés
L'association Stéphane Lamart a également déposé plainte contre les deux individus pour "sévices graves" et "actes de cruauté". Elle indique que "ces deux pauvres chatons" n'ont pas survécu à leurs blessures.
Les deux individus sont "élèves en 4e dans un collège de l'Eure", selon l'association. Contacté jeudi par TF1info, le procureur de la République d'Evreux, Rémi Coutin, nous indiquait que les deux suspects "n'avaient pas été encore interpellés". "Ils ne l'ont toujours pas été à ma connaissance" nous a précisé le magistrat ce vendredi midi. Les investigations se poursuivent. "Je communiquerai quand l’enquête sera terminée", a fait savoir le magistrat.
Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de 3 ans de prison et de 45.000 euros d'amende.
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