Roué de coups et tué par balles, l'enfer de Jérémy Gressent, retrouvé mort dans un champ

Publié le 16 mai 2023 à 13h34
JT Perso
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Source : Sujet TF1 Info

Le 9 mai dernier, le corps sans vie d'un homme était découvert dans un champ à Vexin-sur-Epte (Eure).
En milieu de semaine, une personne s'est rendue à la gendarmerie, indiquant avoir participé à l'homicide de cet homme âgé de 33 ans, identifié comme étant Jérémy Gressent.
Au total, trois individus ont été mis en examen dans cette sordide affaire pour "homicide" et "modification de scène de crime".

Ce sont des faits d'une violence extrême qu'a décrit lundi le procureur de la République face à la presse. Moins d'une semaine après la découverte d'un corps par un promeneur dans un champ, en bordure de la départementale 4 à Vexin-sur-Epte (Eure), le magistrat a détaillé les circonstances exactes du décès de la victime, un homme âgé de 33 ans, identifié comme étant Jérémy Gressent et domicilié à Sérifontaine (Oise).

Dès le milieu de semaine dernière, alors que la découverte de la victime a fait l'objet d'articles dans la presse, un certain Nicolas C. s'était rendu à la brigade de gendarmerie de Coudray-Saint-Germer (Oise), de lui-même, pour avoir participé à l'homicide du trentenaire. Deux jours plus tard, le 13 mai, deux autres personnes, Mathieu C., frère de Nicolas, et Charles-Henri K., ami des deux autres, étaient présentées au tribunal d'Évreux dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet. 

Interrogés sous le régime de la garde à vue par les enquêteurs, le trio a décrit l'enfer vécu par la victime pendant plusieurs heures après une soirée qui s'annonçait, au départ, festive...

Grièvement blessée, la victime bougeait encore...

Nicolas C. a ainsi expliqué avoir, le samedi 6 mai 2023, rencontré Jérémy Gressent à Sérifontaine où il s'était rendu avec deux amis pour "acheter des boissons manquantes dans le cadre de l'anniversaire de sa fille". Il explique avoir convié à cette occasion Jérémy Gressent à la fête, "malgré un contentieux précédent", avec lui, selon le procureur. 

Jérémy Gressent aurait accepté l'invitation, et serait, selon les mis en cause, monté de son plein gré dans la voiture pour aller au domicile de Nicolas C. à Hébécourt, à quelque cinq kilomètres de là. Arrivés sur place, Nicolas C. aurait conduit Jérémy Gressent dans la cave, où aurait éclaté une altercation.  

"Nicolas C. a alors porté des coups au visage de Monsieur Gressent avant de lui tirer dessus à trois reprises au moyen d'une arme à feu qui n'a pas encore été retrouvée. Le corps a ensuite été transporté dans la voiture de Nicolas C., aidé par Charles-Henri K. Après avoir constaté que Monsieur Gressent bougeait encore, Charles-Henri K. lui a alors porté des coups de marteau sur le crâne afin de l'achever. Ce marteau n'a pour l'heure pas été retrouvé", a révélé Rémi Coutin, procureur. 

De nombreuses traces de sang ont été retrouvées dans la voiture. "Mathieu C, frère de Nicolas C., aurait seulement participé au nettoyage de la première scène de crime, à savoir le sous-sol de la maison de son frère", a expliqué le magistrat. 

Tous déjà connus de la police et de la justice

Au cours de sa garde à vue, Nicolas C. a reconnu sa participation aux faits et est apparu comme le principal auteur de ce meurtre. "Son frère a semblé vouloir minimiser sa responsabilité tandis que Charles-Henri K. nie toute implication", a indiqué le procureur. Le déroulement des faits n'est à ce stade pas du tout confirmé et des investigations sont en cours pour vérifier les dires de chacun. 

Le week-end dernier, les trois mis en cause ont été mis en examen et placés en détention provisoire pour "homicide volontaire" et "modification de scène de crime". Une information judiciaire a été ouverte. Celle-ci vise aussi la "non-assistance à personne en danger" et le "recel de cadavre". Ils ont été placés en détention provisoire.

Ils étaient tous les trois déjà connus de la police et de la justice. Charles-Henri K. pour "conduite sans permis". Mathieu C. pour des infractions routières et pour "violence avec arme", "menace de mort" et "dégradations de biens appartenant à autrui". Nicolas C., lui, compte 14 condamnations à son casier entre 2013 et 2021, notamment pour "conduite sans permis", "vol avec violence", "violence en réunion" ou encore "menace de mort". 


Aurélie SARROT

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