Côtes d'Armor : le serial killer de lapins a encore frappé

Publié le 3 novembre 2018 à 8h30
Côtes d'Armor : le serial killer de lapins a encore frappé

ENQUÊTE - Un peu plus d'une semaine après l'ouverture d'une enquête judiciaire pour retrouver l'auteur d'une "série d'actes de cruauté contre des lapins domestiques", il semblerait qu'il ait encore frappé. En tout, ce sont une quinzaine de faits similaires qui ont été recensés dans la région.

Les gendarmes sont à ses trousses mais pour l'heure, il court toujours. Le tueur de lapins qui sévit dans les Côtes d'Armor, du côté de Minihy-Tréguier, a, semble-t-il, encore fait des siennes, ce jeudi 1er novembre. Des propriétaires de lapins de Pommerit-Jaudy ont retrouvé deux de leurs lapins, sans vie. Une semaine après le dernier méfait. "Il y a une semaine, il a déjà tué huit de mes lapins. Donc au total, ça fait dix", a réagit le propriétaire auprès de nos confrères du Télégramme

Une centaine d'animaux abattus, chez 10 propriétaires différents
La gendarmerie de Tréguier

Cela fait des mois que le serial killer de lapins sévit dans la région et l'affaire suscite une très vive émotion. Jusqu'à hier, ce ne sont pas moins de quinze faits de ce type, déjà recensés. La gendarmerie a lancé un appel à témoins concernant une "série d'actes de cruautés contre des lapins domestiques", mardi sur Facebook. "On déplore à ce jour 15 faits, une centaine d'animaux abattus, chez 10 propriétaires différents", précise le message de la gendarmerie.

"Depuis la fin du mois d'août, un individu s'introduit dans des propriétés privées du secteur de Minihy-Tréguier dans lesquelles sont installés des clapiers. Les cages sont ouvertes, puis les animaux sont froidement tués et laissés sur place", selon la gendarmerie qui a ouvert une enquête judiciaire.

L'auteur agirait toujours, selon le même mode opératoire en s'introduisant dans des propriétés, parfois en plein jour. Il y trouve des lapins qui sont "frappés et laissés au sol", souligne le maire Jean-Yves Fenvarc'h. "Les victimes sont souvent des retraités qui ont un potager, des clapiers, des poules. C'est leur passion, leur dada qui est touché, c'est désolant", estime l'élu. "Je reste coi. Dès mars on avait constaté que dans diverses maisons, il y a déjà eu des tueries, et cela s'est amplifié", déplore-t-il. Le 25 octobre dernier, le maire expliquait à l'AFP que la gendarmerie ne disposait que de très peu d'indices : "une personne portant un imperméable et coiffée d'un chapeau" a été brièvement surprise dans un jardin avant de s'enfuir. 


La rédaction de TF1info

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