Féminicide : une mère de famille brûlée vive à Mérignac

Féminicide de Mérignac : 7 policiers convoqués devant un conseil de discipline

M.G
Publié le 27 octobre 2021 à 16h55
Voiture de police devant le lieu du crime.

Voiture de police devant le lieu du crime.

Source : MEHDI FEDOUACH / AFP

SANCTIONS - Le directeur général de la Police Nationale (DGPN) a convoqué devant un conseil de discipline sept policiers impliqués à différents niveaux dans la succession de défaillances ayant précédé le meurtre de Chahinez par son mari, survenu en mai dernier à Mérignac.

Plusieurs membres des forces de l'ordre dans le viseur. Sept policiers ont été convoqués devant le conseil de discipline après les défaillances en série qui ont conduit au meurtre de Chahinez par son mari en mai dernier à Mérignac, a indiqué le ministère de l'Intérieur à LCI, confirmant des informations de RTL. Parmi eux, le directeur départemental de la Sécurité Publique de Gironde, échelon le plus élevé dans le département.

Les policiers concernés auront l’occasion de s’expliquer sur leur implication devant le conseil de discipline. Les sanctions peuvent aller d'un simple avertissement à la révocation.

En juin dernier, un rapport conjoint de différentes inspections avait pointé une série d’erreurs d’appréciation et de coordination entre la police et la justice. La prise en charge de l'une des plaintes de la victime et l'enquête avaient été particulièrement mal réalisées. 

Féminicide de Mérignac : des policiers bientôt sanctionnés ?Source : JT 20h Semaine

Chahinez avait été blessée par balles puis immolée par le feu le 4 mai 2021, en pleine rue à Mérignac, par son mari dont elle vivait séparée. Ce dernier avait déjà écopé d'une peine de 9 mois de prison ferme en juin 2020, à la suite de violences contre son épouse. Alors qu'il avait poursuivi son harcèlement par téléphone lors de son incarcération, ce qu'une plainte de la jeune femme de 31 ans avait signalé, l'homme avait été libéré en décembre 2020 à la faveur d'un aménagement de peine. 

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En mars 2021, une nouvelle plainte avait été déposée par la victime que son mari avait frappé et tenté d'étrangler. Par la suite, le fautif n'avait pourtant jamais fait l'objet d'une interpellation, quand bien même sa libération avait été assortie de la condition de ne pas approcher de la jeune femme ou de son domicile. 


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