80 plaintes ont été déposées par des supporters anglais et espagnols.Ils font suite aux événements qui se sont déroulés en marge de la finale de la Ligue des Champions au Stade de France.Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête pour des "vols, vols aggravés et violences aggravées".
Des plaintes ont été déposées après le chaos au Stade de France, le 28 mai dernier. Ce mardi 28 juin, le parquet de Bobigny a indiqué que 80 plaintes, provenant de supporters anglais et espagnols, ont été recensées. Elles concernent "essentiellement des faits de vols simples ou aggravés ou des violences", a précisé le parquet. Ces plaintes font suite à l'ouverture d'une enquête par le parquet le 10 juin, confiée au commissariat de Saint-Denis.
Plusieurs enquêtes ouvertes
Les supporters présents sur place pour la finale de la Ligue des Champions de football étaient invités à déposer plainte via un formulaire dédié disponible sur les sites des ambassades de France au Royaume-Uni et en Espagne. Il était ensuite envoyé par voie postale au procureur de la République de Bobigny, dont dépend le Stade de France. Selon les premiers éléments récoltés, les vols, particulièrement des montres de luxe, ont plutôt eu lieu après le match, sur le trajet entre le Stade de France et les transports en commun, d'après une source proche du dossier à l'AFP.
De nombreux dysfonctionnements se sont accumulés au cours de cette soirée du 28 mai. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a reconnu mardi sur RTL "une part de responsabilité" dans le chaos sécuritaire de l'événement sportif, réitérant ses "excuses" auprès des supporters "qui ont subi cette mauvaise gestion". "S'il y a quelque chose qui s'est mal passé au Stade de France, c'est la lutte contre la délinquance", a-t-il soutenu.
À l'heure actuelle, le parquet de Bobigny est également chargé de l'enquête pour "escroquerie en bande organisée" sur les faux billets, ouverte à la suite d'un signalement du préfet de police de Paris, Didier Lallement. Celle-ci a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA) de la police judiciaire parisienne.