Fonds Marianne contre le séparatisme : l'affaire entre les mains du parquet national financier

par S.M avec AFP
Publié le 21 avril 2023 à 23h10
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

Le parquet national financier (PNF) analyse les signalements transmis sur l'utilisation du fonds Marianne.
Ceux-ci font suite aux révélations sur la gestion opaque de ce fonds, créé par Marlène Schiappa après l'assassinat de Samuel Paty par un terroriste en 2021.
Destiné à lutter contre le séparatisme et doté de 2,5 millions d'euros, il aurait profité principalement quatre structures.

L'affaire du fonds Marianne n'en finit pas de faire polémique. Et la justice en analyse désormais les contours. Les trois signalements adressés à la procureure de Paris quant à son utilisation ont été transmis au parquet national financier (PNF) et sont "en cours d'analyse", a indiqué ce vendredi le parquet à l'AFP. 

Ces signalements font suite aux révélations de l'hebdomadaire Marianne, de France 2 et de Mediapart sur la gestion opaque de ce fonds destiné à lutter contre le séparatisme, lancé en 2021 par Marlène Schiappa, alors ministre déléguée à la Citoyenneté, après l'assassinat de Samuel Paty. Doté de 2,5 millions d'euros, ses bénéficiaires ont été gardés secrets pour des "raisons de sécurité". Mais, selon les révélations des médias, le dispositif aurait principalement profité à quatre structures. 

Vive polémique

La principale bénéficiaire, à hauteur de 355.000 euros, serait l'Union des sociétés d'éducation physique et de préparation militaire (USEPPM), selon l'enquête conjointe de Marianne et France 2 diffusée le 29 mars. Or, cet argent n'aurait servi qu'à alimenter un site internet et des publications très peu suivies sur les réseaux sociaux. Il aurait également permis de salarier à hauteur de 120.000 euros deux ex-dirigeants de l'USEPPM. Le président du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), Christian Gravel, avait adressé un signalement au parquet. 

Mediapart a ensuite révélé que plusieurs personnalités de gauche, dont Anne Hidalgo, avaient été dénigrées dans des contenus de "Reconstruire le commun", structure qui "a touché plus de 300.000 euros d'argent public, alors qu'elle venait d'être créée et n'avait aucune activité connue". La maire de Paris et la cheffe des députés LFI Mathilde Panot avaient à leur tour saisi la justice.

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Les révélations sur la gestion de ce fonds ont suscité une vive polémique. Les députés RN ont demandé la création d'une commission d'enquête parlementaire, tout comme le groupe PS du Sénat. "Parler de détournement d'objet ou de financement de campagne est faux et mensonger", avait réagi auprès de l'AFP le cabinet de Marlène Schiappa, précisant avoir saisi l'Inspection générale de l'administration d'un audit sur ce dossier.


S.M avec AFP

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