La garde à vue de l'auteur présumé de la fusillade ayant fait trois morts dans le centre de Paris, vendredi, a été prolongée.Le parquet a ajouté le mobile raciste des faits aux infractions retenues.Plus tôt, le suspect avait indiqué qu'il avait ouvert le feu parce qu'il était "raciste".
L'enquête se poursuit. Et se précise. Au lendemain de l'attaque de la rue d'Enghien (Xe arrondissement de Paris) ayant fait trois morts parmi la communauté kurde, la garde à vue de l'auteur présumé a été prolongée ce samedi à la mi-journée, annonce le parquet. Le suspect, un retraité de 69 ans, a indiqué devant les enquêteurs avoir agir parce qu'il était "raciste", selon une source proche du dossier.
Le suspect risque la réclusion criminelle à perpétuité
Il a "voulu s'en prendre à des étrangers" et a "manifestement agi seul", a estimé vendredi le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, lors d'un point presse sur les lieux de la tuerie. Dès lors, "aux qualifications juridiques des infractions retenues (assassinats, tentatives d'assassinats, violences avec arme, et infraction à la législation sur les armes) a été ajouté le mobile raciste des faits (commission des faits en raison de l'appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, des victimes à une prétendue race, ethnie, nation ou religion déterminée)", indique le parquet dans un communiqué.
Cet ajout du mobile raciste "ne modifie pas la peine maximale encourue", précise-t-on de même source. L'auteur présumé, qui venait de sortir de détention provisoire après un an, comme l'exige la loi, risque la réclusion criminelle à perpétuité. Toujours entendu par les policiers, il avait été légèrement blessé au visage après été maîtrisé par plusieurs personnes dans un salon de coiffure à proximité du centre kurde.
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