Un homme âgé de 42 ans a été mis en examen jeudi pour "viols sur mineurs"."Placé en détention provisoire", ce dernier aurait sévi dans une maison de Nogaro.Les faits auraient débuté en 2017, jusqu'à son arrestation en début de semaine.
La maison a été rebaptisée dans la presse "maison de l'horreur". C'est dans cette habitation de Nogaro, non loin de Mont-de-Marsan dans le Gers que les crimes auraient été commis pendant plusieurs années sans que personne ne se rende compte de rien.
Sous ce toit vivaient un homme âgé de 42 ans, trois femmes et de nombreux enfants. Le quadragénaire a été, mis en examen jeudi 7 avril à Agen, pour viols sur mineurs et placé en détention provisoire.
"Violés", "frappés", "enfermés"
Ce vendredi, La Dépêche détaille les faits reprochés à cet individu. Vingt-neuf adolescents et enfants auraient été victimes de cet homme, d'abord dans un autre département, puis dans le Gers à Nogaro.
Dans cette dernière maison, il aurait fait venir plusieurs de ses sœurs, toutes de nationalité française et âgées de 32 à 42 ans, mère de famille pour certaines. "Elles auraient eu avec lui des relations sexuelles" et "auraient cohabité dans sa maison en compagnie de leurs nombreux enfants" jusqu'à ce que l'une d'entre elle ne le dénonce.
Aux autorités, celle-ci a fait part de "faits de viols, violences volontaires et séquestration". Selon elle, les enfants auraient été "victimes de sévices sexuels, ceinturés avec du câble", "frappés" à la main ou à l'aide d'objets ou encore été "enfermés des heures durant dans le noir".
Les enfants ont été placés
Pendant la période concernée, les enfants étaient scolarisés à l’école primaire et au collège de Nogaro. Pourquoi aucune alerte n'a alors été donnée ? Une des surveillantes a déclaré aux enquêteurs que les enfants étaient "très réservés" et qu'ils restaient souvent entre eux.
"Trois des cinq femmes auraient été convoquées l’an dernier par l’équipe éducative pour s’entretenir au sujet du comportement des enfants, qui portaient des vêtements longs et amples, même en été", ajoute La Dépêche.
Déférées jeudi 7 avril au pôle de l’instruction d’Agen, trois des cinq femmes ont été placées sous contrôle judiciaire et mises en examen pour "violences volontaires et non dénonciation de crimes", "la quatrième femme recherchée ayant pris la fuite et la cinquième étant celle qui a donné l’alerte", selon nos confrères.
Les 29 victimes (26 mineurs et 3 jeunes majeurs) ont été placées dans des foyers ou des familles. Le mis en cause, converti à l'islam radical selon le quotidien, conteste les faits qui lui sont reprochés.