ACTE 4 - Longtemps considéré comme le leader du "groupe de Tarnac", l’activiste d’ultra-gauche Julien Coupat a été interpellé samedi matin à Paris et placé en garde à vue. Il fait partie des dizaines de radicaux arrêtés par la DGSI en amont de la nouvelle mobilisation des Gilets jaunes à Paris.
Parmi les milliers de Gilets jaunes anonymes, l’activiste n’est pas passé entre les mailles du filet. Julien Coupat, longtemps présenté comme le leader d'un groupe d'ultra-gauche lors du procès dit de Tarnac, a été interpellé samedi à Paris. Selon les informations de LCI, le militant a été arrêté par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) au volant de son véhicule dans le 19e arrondissement de Paris.
Julien Coupat, qui était accompagné d’un proche, a été arrêté près du parc des Buttes-Chaumont en fin de matinée, précise une source proche du dossier à l’AFP. Dans sa voiture, les policiers ont découvert un gilet jaune, un masque de chantier et des bombes de peinture. Il a été placé en garde à vue pour "participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations", selon une source judiciaire à LCI.
Des radicaux de droite et de gauche interpellés
"N'importe quelle personne qui a un gilet jaune dans sa voiture peut se faire arrêter pour groupement", a ironisé son avocat, Me Jérémie Assous auprès de l'AFP.
Julien Coupat fait partie de la trentaine de radicaux, de gauche comme de droite, qui ont été interpellés par la DGSI vendredi et samedi matin.
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Julien Coupat avait comparu en début d'année lors du procès du “groupe de Tarnac”. Faisant partie des principaux prévenus, aux côtés de son ex-compagne Yildune Lévy, il était soupçonné notamment du sabotage d'une ligne SNCF. Initialement poursuivis pour terrorisme avant d'être jugés pour des délits de droit commun, tous deux avaient été condamnés uniquement pour refus de prélèvement biologique et dispensés de peine.