Gironde : un animateur de centre aéré mis en examen pour agressions sexuelles sur enfants

Publié le 18 janvier 2017 à 20h25
Gironde : un animateur de centre aéré mis en examen pour agressions sexuelles sur enfants
Source : JEAN-PIERRE MULLER / AFP

PEDOPHILIE - On ne l'a appris que ce mercredi : un jeune animateur d'un centre aéré d'Arcachon (Gironde) a été mis en examen fin 2016 pour agressions sexuelles sur plusieurs enfants. Il a été placé sous contrôle judiciaire.

Les parents des petites victimes ne décolérent pas. Comment un violeur présumé, mis en examen pour "agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans" peut-il être laissé libre sous contrôle judiciaire ? 

Selon France Bleu Gironde qui rapporte les faits, l'homme, âgé de 20 ans, est accusé d'attouchements et de fellations imposées à plusieurs fillettes âgées de trois à cinq ans. Les parents interrogés par la radio locale évoquent tous des agressions sexuelles sur leurs enfants à l'heure de la sieste. A ce moment-là, le violeur présumé était seul dans une pièce avec les enfants.

Les faits, selon une source judiciaire, porteraient sur une période allant de l'été 2015 à décembre 2016 et concerneraient au moins trois victimes présumées.

La personne est toujours chez elle. Elle vient pointer tous les matins à la police comme si elle était aux Assedics, moi je ne trouve pas ça normal.
Le père d'une des victimes

Le 30 décembre dernier, à la suite d'une première plainte, le parquet de Bordeaux a ouvert une information judiciaire. L'animateur du centre aéré a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire assorti, notamment, d'une obligation  de se soigner, de se présenter régulièrement auprès d'une association chargée de son suivi, d'une interdiction d'entrer en contact direct ou indirect avec les victimes présumées, et d'exercer une activité en relation avec des enfants. Une situation qui révulsent les parents des victimes qui demandent son incarcération.

"J'étais fou de colère, confie ainsi à France Bleu Gironde le père d'une victime présumée. J'ai trouvé ça très, très grave sur des enfants de 4 ans [...]. J'espère que la justice va accélérer les choses [...]. La personne est toujours chez elle. Elle vient pointer tous les matins à la police apparemment comme si elle était aux Assedics, moi je ne trouve pas ça normal. J'espère qu'ils vont vite se réveiller et donner suite à cette affaire parce que c'est très très grave."


La rédaction de TF1info

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