Guyane : un gendarme du GIGN tué lors d'une opération contre l'orpaillage illégal

par C.Q avec le service police/justice de TF1
Publié le 25 mars 2023 à 14h27, mis à jour le 25 mars 2023 à 17h24
JT Perso

Source : JT 20h WE

Un gendarme du GIGN, Arnaud Blanc, a été tué par balle en Guyane, au cours d'une opération contre des orpailleurs.
Une enquête pour homicide en bande organisée a été ouverte, selon nos informations.

Un gendarme du GIGN a été tué par balle vendredi 24 mars, alors qu'il participait en Guyane à une opération de lutte contre l'orpaillage illégal, a appris l'AFP de source proche du dossier, confirmant une information du site Actu17.

Depuis, Emmanuel Macron lui a rendu hommage sur Twitter, déclinant son identité : "En mission de lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane, gendarme du GIGN, le Maréchal des logis-chef Arnaud Blanc est tombé sous le feu. Je salue avec émotion son courage et son engagement. Mes condoléances à sa compagne et ses deux enfants, à sa famille et ses camarades." De même que Gérald Darmanin : "Très vive émotion à la suite du décès d’un gendarme de l'Antenne GIGN de #Cayenne, tué lors d'une mission de lutte contre l'orpaillage illégal en Guyane. J’adresse mes sincères condoléances et tout mon soutien à sa famille, à ses proches et à ses camarades". 

Âgé de 35 ans, le militaire était en opération sur le site d'orpaillage de Dorlin, au centre de la Guyane. Engagé depuis 2009 dans la gendarmerie nationale, le Maréchal Arnaud Blanc officiait en Guyane dans l’antenne GIGN de Cayenne depuis 2019, selon l'Elysée dans un communiqué. Une enquête pour homicide a été ouverte, selon les informations de TF1. En point presse, Gérald Darmanin a détaillé les circonstances dans lesquelles le militaire a trouvé la mort. Au cours de cette opération à Maripasoula, dans le parc amazonien de la Guyane, "trois gendarmes du GIGN ont subi des tirs de personnes" présentées comme des orpailleurs et ont alors "tué à bout portant" le Maréchal Arnaud Blanc. 

La section de recherche de la gendarmerie locale se rend actuellement place pour les constatations et des gendarmes vont être envoyés, à la demande du ministère de l'Intérieur, pour tenter de retrouver les tireurs. Le corps du militaire est en cours d'acheminement ce samedi après-midi en vue d'une autopsie. Aucune interpellation n'a eu lieu à l'heure, d'après nos informations.

En juillet 2019, trois militaires étaient morts accidentellement et un autre grièvement blessé dans une opération contre l'orpaillage clandestin. Tout comme en décembre 2017, lorsqu'un soldat d'un régiment de la marine avait perdu la vie

En Guyane, les orpailleurs seraient plus de 10.000 pour 130 sites illégaux. 


C.Q avec le service police/justice de TF1

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