Le ministre de l'Éducation a annoncé sur Twitter avoir saisi l'Inspection générale pour mener une enquête administrative après le suicide de la jeune Lindsay.L'adolescente de 13 ans s'est donnée la mort le 12 mai dernier à son domicile.Elle était victime de harcèlement depuis des mois.
"Toutes mes pensées pour Lindsay et ses proches alors que des attaques ignobles se poursuivent sur les réseaux sociaux". Le ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, a réagi ce mercredi 31 mai sur Twitter au suicide de la jeune Lindsay, âgée de 13 ans. Après avoir présenté les condoléances à la famille de l'adolescente, victime de harcèlement scolaire, il a indiqué qu'en "complément des poursuites pénales déjà engagées", il avait "saisi l'Inspection générale d'une enquête administrative", réaffirmant que "le harcèlement n'a pas sa place à l'école".
Le 26 mai déjà, le rectorat de l'académie de Lille avait annoncé l'ouverture d'une enquête administrative après le suicide de la jeune fille, scolarisée dans le Pas-de-Calais, et dont le harcèlement était connu par son établissement. En classe de 4e au Collège Bracke-Desrousseau de Vendin-le-Vieil, elle s'était donné la mort le 12 mai en soirée à son domicile.
Toutes mes pensées pour Lindsay et ses proches alors que des attaques ignobles se poursuivent sur les réseaux sociaux. En complément des poursuites pénales déjà engagées, j'ai saisi l'Inspection générale d'une enquête administrative. Le harcèlement n’a pas sa place à l’École. — Pap Ndiaye (@PapNdiaye) May 31, 2023
Si Jean-Roger Ribaud, directeur académique dans le Pas-de-Calais, a assuré que le protocole avait été déclenché dès les premiers signalements de harcèlement avec "un conseil de discipline qui a permis d'exclure une des principales auteures de ce qu'il s'est passé", cela "s'est avéré malheureusement insuffisant" a-t-il déploré alors que les insultes et intimidations contre la jeune fille se sont poursuivies.
Dans cette affaire, quatre mineurs ont été mis en examen pour "harcèlement scolaire ayant conduit au suicide" et une personne majeure a été mise en examen pour "menaces de mort". Toutes ont été placées sous contrôle judiciaire.
Sur TF1, le 27 mai dernier, le beau-père de Lindsay avait raconté le calvaire de l'adolescente. "Avec le recul, on comprend une chose, c’est qu’elle était vraiment à bout. C’était au sein du collège et après ça se gangrénait à la maison. Ça venait devant la maison, des insultes au bord de la rue. C’était un engrenage tout le temps jour et nuit", a expliqué François Nastasi.
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