Deux femmes ont été violées dans les locaux de l'hôpital de Nanterre au mois de juillet.Un homme dont l'identité correspondait à l'ADN relevé sur les victimes a été interpellé vendredi matin à Paris.Présenté à un juge d'instruction ce samedi, il a été mis en examen.
Son interpellation a eu lieu "par pur hasard". Un homme de 27 ans a été interpellé vendredi matin à la gare de Lyon à Paris dans le cadre d'une information judiciaire concernant trois faits de viols, a appris TF1-LCI auprès de sources concordantes, confirmant une information du Parisien.
Les policiers de la brigade des réseaux franciliens ont contrôlé ce ressortissant congolais par "pur hasard alors qu'il franchissait les tripodes sans titre de transport". Se déclarant SDF, il a décliné une identité qui correspondait dans les fichiers de police à une personne qui faisait l'objet d'une fiche de recherche émanant du tribunal de Nanterre.
Un troisième viol grâce au recoupement ADN
L'homme est soupçonné des viols de deux femmes souffrant de la maladie d'Alzheimer, âgées de 68 et 78 ans, qui ont eu lieu fin juillet dans les locaux de l'hôpital Max Fourestier de Nanterre, établissement qui héberge également des sans-abri. Elles ont été agressées l'une après l'autre dans leur chambre. Dans la foulée, le signalement du violeur présumé avait été donné grâce aux images des caméras de vidéosurveillance.
Le 27 juillet, l'établissement avait annoncé que cet homme n'était ni un employé, ni hébergé dans les locaux. Après le dépôt des deux plaintes, les policiers ont pu relever sur les victimes plusieurs traces ADN de l'agresseur. Ce dernier était déjà connu des services de police qui disposaient donc de son identité.
Les enquêteurs ont pu lui imputer un troisième viol grâce à un recoupement ADN avec une autre affaire survenue quelques jours après les deux premières. La victime est une enfant de 12 ans vivant à Paris.
Présenté samedi après-midi à un juge d'instruction, il a été mis en examen samedi pour viol sur personne vulnérable et viol sur mineur de 15 ans avant d'être placé en détention provisoire