Hérault : enquête ouverte après la diffusion d'une vidéo montrant un policier frapper un homme menotté

Publié le 21 février 2017 à 11h40
Hérault : enquête ouverte après la diffusion d'une vidéo montrant un policier frapper un homme menotté

VIOLENCES POLICIÈRES - Une vidéo montrant un policier asséner deux coups-de-poing à un homme menotté ce samedi à Vias, dans l'Hérault, crée la polémique sur les réseaux sociaux. Le parquet de Béziers a ouvert une enquête pour faire la lumière sur ces faits.

Après l'"affaire Théo", une nouvelle interpellation policière fait polémique. Dans une vidéo postée ce week-end sur Facebook, et déjà vue près de 200.000 fois, on peut voir un policier municipal violenter un jeune homme à Vias, dans l'Hérault. Une enquête a été ouverte pour "comprendre ce qui s'est passé", a indiqué le parquet de Béziers à Midi Libre ce lundi.

Les faits se sont déroulés le 18 février dernier lors du carnaval de la commune. Les images, filmées depuis la fenêtre d'un appartement, montrent trois policiers municipaux encercler un jeune homme au sol, menotté. "T'habites où ?", lâche l'un d'eux avant de lui asséner deux coups-de-poing pendant qu'un second semble l'insulter. Selon Midi Libre, le frère du jeune homme a lui aussi été bousculé alors qu'il était accompagné au poste de police.

Les policiers veulent eux aussi porter plainte

Le quotidien a interrogé le père des deux garçons, Max Church, qui reconnaît qu'"une bagarre" s'est déroulée et que ses fils y ont participé. En revanche selon lui, ils auraient "obtempéré" une fois les policiers arrivés. Une plainte devait être déposée auprès de la gendarmerie d'Agde ce lundi.

Selon Jordan Dartier, le maire de la commune cité par le quotidien régional, "ces jeunes ont eu un comportement inadmissible". Il affirme que les jeunes interpellés ont frappé un policier municipal qui était à moto et lui ont arraché son casque. Et d'ajouter : "Moi, je considère qu'il n'y a pas de violence policière et je vais les défendre".

Midi Libre confirme qu'un policier a bien été renversé à moto et qu'il s'est vu délivré 7 jours d'interruption temporaires de travail (ITT). De leur côté, les policiers vont eux aussi déposer plainte contre les mis en cause pour "insultes", "menaces" et refus d'obtempérer.


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info