Hérault : un ex-pompier volontaire écroué pour incendies volontaires

Samuel Azemard avec AFP
Publié le 6 août 2022 à 21h40

Source : JT 13h Semaine

L'ancien pompier volontaire est soupçonné d'être l'auteur de deux incendies début août.
Jeudi, il a été placé en détention provisoire.
L'homme âgé de 33 ans devra comparaître le 28 septembre et encoure 10 ans d'emprisonnement.

Au lieu de maîtriser et d'éteindre un feu, un ex-pompier volontaire en a-t-il déclenché deux ? Dans l'Hérault, un homme âgé de 33 ans a été placé en détention provisoire ce jeudi. Il est soupçonné d'être l'auteur de deux départs de feu. Le 2 août, vers 19H00, les services d'incendie et de secours de l'Hérault étaient intervenus sur un feu de forêt dans la zone naturelle et agricole de Pezenas. Les flammes, éteintes en deux heures, s'étaient propagées sur 500 m2 sans causer de dégâts aux habitations.

Les gendarmes de Pezenas avaient été alertés de la présence sur les lieux d'un individu au comportement suspect. Celui-ci aurait également été vu dans l'après-midi près d'un premier départ de feu, rapidement circonscrit par les pompiers. Interpellé le jour des faits alors qu'il était alcoolisé, il a fini par reconnaitre, après son dégrisement, être l'auteur de l'incendie de la soirée. En revanche, il a contesté toute responsabilité dans le premier départ de feu. L'homme de 33 ans a tenté de justifier son geste par son alcoolisation, a précisé le parquet. 

Un individu déjà connu des services de police

Devant les gendarmes, il a précisé vivre à Villeurbanne (Rhône). L'homme ajoute avoir été pompier volontaire en Ardèche entre 2008 et 2011 et être venu dans l'Hérault avec sa compagne, pour rendre visite à la famille de celle-ci. Le suspect, déjà condamné pour des faits de violences par conjoint, a été déféré le 4 août au parquet de Béziers. 

Dans la région, les services de police ont eu à faire à une histoire similaire. Fin juillet, un sapeur-forestier, également pompier volontaire, avait reconnu en garde à vue être l'auteur de plusieurs incendies expliquant ses actes par la poussée d'adrénaline qu'ils provoquaient et un besoin de "reconnaissance sociale"


Samuel Azemard avec AFP

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