FAIT DIVERS - Une femme est morte durant un stage qui comprenait des activités de jeûne hydrique, lequel consiste à ne consommer que de l'eau pendant une période donnée. Une information judiciaire a été ouverte pour "homicide involontaire", selon le procureur de la République de Tours.
La justice devra déterminer si les activités du séjour auquel elle participait ont couté la vie à une femme de 44 ans. Cette dernière, qui était domiciliée à Paris, est décédé alors qu'elle prenait part à un stage de naturopathie en Indre-et-Loire, a indiqué le procureur de la République de Tours à l'AFP, jeudi 19 août, confirmant une information de La Nouvelle République.
Une information judiciaire a été ouverte pour "homicide involontaire" à la suite de ces faits survenus jeudi 12 août dernier au château de Brou, à Noyant-de-Touraine, une commune de 1200 habitants.
De "nombreuses auditions" ont été conduites
Ce séjour, proposé par une société, comprenait des activités de jeûne hydrique, un comportement qui consiste à s'abstenir de manger pendant une période donnée où l'on ne consomme que de l'eau. D'après France Bleu, les autres participants du stage ont remarqué l'absence de la quarantenaire, qui a ensuite été retrouvée morte dans sa chambre.
L'enquête, menée sous l'autorité du juge d'instruction du tribunal judiciaire de Tours, doit permettre d'établir la "cause de la mort qui reste à déterminer" et de rechercher si "d'éventuels manquements ont été commis par les organisateurs du séjour", a précisé le procureur de la République de Tours, Grégoire Dulin, sollicité par l'AFP. Si de "nombreuses auditions" ont été conduites, aucune n'a donné lieu à une garde à vue à ce jour, a-t-il ajouté. Parmi les personnes auditionnées, selon France Bleu, figure le naturopathe qui encadrait le stage.
Il n’y pas de traces indiquant l’intervention d’un tiers
Parquet de Tours
La radio ajoute qu'une autopsie a été réalisée lundi 16 août, et que des analyses toxicologiques doivent également être menées. "Nous sommes dans l’attente d’éléments complémentaires, mais il n’y pas de traces indiquant l’intervention d’un tiers", a par ailleurs indiqué le parquet, rapporte La Nouvelle République.
Le journal ajoute qu'après les faits, la préfecture d'Indre-et-Loire a pris un arrêté préfectoral pour interdire la poursuite du stage de jeûne hydrique. Ce type de séjours serait proposé, poursuit le quotidien régional, sur des durées de 14 à 42 jours, pour des montants oscillant entre 1200 et 2800 euros.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info