INFO LCI - Selon nos informations, le procureur de la République de Périgueux a ordonné l'ouverture d'une enquête préliminaire pour mauvais traitements sur des animaux à la suite de la diffusion d'une vidéo de l'association L214, qui dénonce des manquements au sein de l'abattoir Sobeval de Boulazac, en Dordogne.
Épinglé le mois dernier par l’association L214, l’abattoir de Sobeval de Boulazac (Dordogne) est désormais dans le viseur de la justice. Selon nos informations, le procureur de la République de Périgueux a confié une enquête préliminaire à la police judiciaire pour mauvais traitements sur des animaux, après la diffusion d’une vidéo par l’association qui dénonce des manquements à la réglementation.
Le magistrat, après avoir visionné une vidéo de six heures fournie par L214, qui a porté plainte, a donc décidé d’ouvrir cette enquête préliminaire pour faire toute la lumière sur le traitement réservé aux animaux et éventuellement soulever des responsabilités pénales.
Cette enquête judiciaire vient s’ajouter à l’enquête administrative annoncée par le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume. L’établissement avait été contrôlé par la brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et par un référent national abattoir. Avant que le ministère ne suspende l’établissement en lui retirant son agrément jusqu’à nouvel ordre. Didier Guillaume avait relevé sur RTL des "problèmes de formation des salariés de l’abattoir".
Selon l’association L214, l’abattoir a été autorisé à reprendre partiellement ses activités six jours après sa suspension. La préfecture a donné une "évolution favorable" aux "propositions d’amélioration du dispositif de maîtrise des conditions de l’abattage" présentées par la société employant 450 salariés, rapporte La Dépêche. Une décision de réouverture "écœurante" pour l’association antispéciste.
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