EXCLUSIF - Lundi soir lors de la reconstitution, les gendarmes et le principal suspect dans le meurtre de Maëlys ont marqué un arrêt dans un lieu jusqu'alors inconnu de l'enquête. Selon nos informations, Nordahl Lelandais a expliqué aux juges d'instruction que c'était à cet endroit qu'il avait porté "plusieurs" coups au visage de la fillette.
Il persiste et signe. Lors de la reconstitution, organisée dans la nuit de lundi à mardi, Nordahl Lelandais a continué de maintenir la thèse de l’acte non intentionnel. Selon nos informations, aux questions des juges d’instruction, il a répondu qu’il n’avait pas enlevé de force Maëlys. C’est la fillette qui est montée d’elle-même, de manière spontanée dans sa voiture. C’est ce qu’il avait déjà déclaré aux juges.
Par ailleurs, il a clairement indiqué qu’il n’avait pas violé la fillette. Il nie également lui avoir infligé des sévices sexuels, ce que l’enquête scientifique n’a pas pu ni démontrer ni infirmer. Enfin, comme lors de sa précédente version, il a affirmé avoir frappé la fillette avec le poing pour qu’elle arrête de crier.
L'ancien maître-chien a cependant apporté des précisions sur l’endroit où "plusieurs" coups de poing auraient été portés au visage de Maëlys. A l’endroit même où le convoi s’est arrêté de manière inattendue lundi soir, sur une route longeant une zone commerciale à la sortie de Pont-de-Beauvoisin, sur la route de Domessin vers le domicile de ses parents. C’est là qu’il aurait arrêté son véhicule avant de porter "plusieurs" coups au visage de l'enfant.
Enfin, il a précisé, une fois dans la forêt, à Attignat-Oncin (Savoie), à l’endroit où le corps de Maëlys a été retrouvé, qu’il avait déposé la fillette “sous des pierres” dans un endroit isolé. Nordahl Lelandais, barbe mal taillée, est apparu “fébrile dans ses réponses”, selon une source contactée par LCI qui était présente lors de la reconstitution.
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