Des soldats d'origine ukrainienne se trouvaient à bord du véhicule avec une vingtaine de civils.Ils voulaient se rendre sur zone.Tous ont été conduits au commissariat du 12e arrondissement.
Si les civils sont libres de leur déplacement et mouvement, ce n'est pas le cas des soldats. Mardi soir, dans le 12e arrondissement de Paris, des policiers ont procédé au contrôle d'un bus en partance pour l’Ukraine. À son bord, une trentaine de passagers désireux de se rendre sur le terrain de guerre situé à 2300km de là. Parmi eux, des civils, mais aussi 14 militaires de la Légion étrangère d’origine ukrainienne.
Le bus a été entièrement fouillé afin de s’assurer qu’il n’y avait pas d’armes. Seuls des couvertures et du matériel de première nécessite ont été trouvés.
700 légionnaires aujourd’hui d’origine ukrainienne
Suite au contrôle du véhicule, les 30 passagers ont été conduits au commissariat du 12e arrondissement et placés en garde à vue afin de contrôler les identités de chacun d'eux.
Tous ont été remis en liberté sauf les 14 soldats de la légion étrangère qui ont été remis aux autorités militaires afin de déterminer leur statut. Neuf d'entre eux disposaient d'une autorisation de permission exceptionnelle de 15 jours pour se rendre en Pologne et retrouver leurs familles. En revanche, cinq étaient en situation d’absence irrégulière et considérés comme déserteurs.
Finalement, le bus a pris la route avec une vingtaine de personnes, mardi soir.
Actuellement, 700 légionnaires d’origine ukrainienne sont enrôlés au sein de la légion étrangère. Un protocole a été mis en place depuis le début du conflit pour permettre à ceux qui le veulent de prendre une permission pour se rendre auprès de leurs familles à condition qu’ils ne rentrent pas en Ukraine mais restent dans les pays limitrophes.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info