FOUILLE - Selon nos informations, l'administration pénitentiaire a mis la main sur un téléphone portable lors d'une fouille de routine dans les affaires de Saïd Makhlouf, actuellement jugé devant la Cour d'assises spéciale de Paris.
En plein procès, l'affaire est pour le moins embarrassante, et pose la question de la surveillance dont font l'objet les 11 hommes jugés à l'heure actuelle pour leur rôle dans les attentats commis à Charlie Hebdo et à l'Hyper Casher. D'après les informations de TF1/LCI, une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris vendredi 16 octobre 2020, après la découverte par des surveillants de la maison d'arrêt de la Santé d'un téléphone portable dans la cellule de Saïd Makhlouf.
L'ancien ambulancier aujourd'hui âgé de 30 ans est en ce moment jugé devant la cour d'assises spéciale de la capitale pour les attaques terroristes commis en janvier 2015 par les frères Kouachi et par Amédy Coulibaly.
Soupçonné d'avoir transporté des armes pour le compte de Coulibaly, le suspect est renvoyé pour "association de malfaiteurs terroristes". Son ADN avait notamment été retrouvé sur un pistolet Taser appartenant au tueur de l'Hyper Cacher. Interrogé ces derniers jours par les juges, il avait clamé son innocence. Incarcéré depuis plus de 5 ans, il risque en théorie jusqu'à 20 années de prison.
"99% des détenus ont aujourd'hui un téléphone portable en prison, peste un cadre des services anti-terroristes français. Il n'empêche, en plein procès, cela fait tâche." L'enquête a été confiée au 3ème District de police judiciaire de Paris.
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