Lundi soir, la permanence de la députée Élodie Jacquier-Laforge située à Voiron a été dégradée.Interpellé le lendemain, le suspect a reconnu les faits, reprochant à cette élue du MoDem son soutien à la réforme des retraites.Il devait être jugé ce mercredi en comparution immédiate mais l'affaire a été renvoyée au 24 avril.
Il affirme avoir voulu manifester son mécontentement. Lundi, peu après le rejet de la motion de censure transpartisane à l'Assemblée nationale, un homme s'en était pris violemment à la permanence de la députée de la 9e circonscription de l'Isère, Élodie Jacquier-Laforge, située à Voiron. L'individu avait jeté un poteau métallique sur la devanture du local, en l'absence de l'élue MoDem qui s'était publiquement déclarée favorable à la réforme des retraites. La vitrine avait alors volé en éclats et l'auteur des faits pris la fuite.
Sa cavale n'aura pas duré longtemps... "Le mis en cause dans la dégradation de la permanence de la députée Élodie Jacquier-Laforge lundi soir à Voiron a été identifié grâce aux images des caméras de la ville et au rapprochement effectué par les policiers du commissariat de Voiron avec un individu déjà connu de leur service", indique ce mercredi le procureur de la République de Grenoble, Éric Vaillant, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
"Animé par la colère"
En garde à vue, cet homme âgé de 31 ans a reconnu avoir agi seul. "Il a déclaré être animé par la colère envers la députée qui n’a pas voté la motion de censure", précise le procureur. Le trentenaire devait être déféré dans la matinée au parquet de Grenoble avant d'être jugé dans l'après-midi en comparution immédiate.
En milieu d'après-midi, le procureur de la République de Grenoble indiquait que "l'affaire avait été renvoyée au fond au 24 avril et le mis en cause laissé libre".
Depuis le début du mouvement social contre la réforme des retraites, une quinzaine de permanence de députés ont été dégradées. Plusieurs plaintes ont été déposées.
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