Le maire de Sevran, Stéphane Blanchet, a annoncé, vendredi 12 mai, être victime d'"une campagne de dénigrement et de harcèlement personnel".L'édile de Seine-Saint-Denis, qui raconte que sa fille a été suivie, en a appelé au "soutien de l'État" et de ses administrés.
Cela dure "depuis plusieurs mois". Le maire de Sevran, Stéphane Blanchet, a révélé, vendredi 12 mai, être "la cible d'un corbeau", qui opère à son encontre "une campagne de dénigrement et de harcèlement personnel", visant aussi "à travers (lui) des agents" de la municipalité. La personne derrière ces "pressions" et "menaces" "vient de franchir une limite inacceptable", a dénoncé l'édile DVG dans un communiqué solennel. "Elle vient en effet de toucher ma famille, son intimité et sa sécurité."
"Ma fille a été suivie jusqu'à son école, avec sa mère qui l'accompagne tous les jours", s'est-il offusqué dans ce long message, expliquant avoir "l'impression dorénavant qu'elle est en danger" parce qu'il exerce la fonction de maire. "Ce lâche qui s'en prend désormais à ma fille et à mon entourage, veut-il montrer qu'il peut aller plus loin ?", a écrit Stéphane Blanchet, qui rappelle avoir "toujours essayé de préserver (sa) famille, comme beaucoup d'entre vous (lui) ont conseillé par ailleurs."
⚠️ Depuis plusieurs mois, je subis, en tant que maire, une campagne de harcèlement et de menaces. Ma déclaration ci-dessous ⬇️ pic.twitter.com/OLsBPoDgI1 — Stéphane Blanchet (@Blanchet_Sevran) May 12, 2023
Selon le maire de Sevran, en s'en prenant à lui et à ses proches, le "corbeau" souhaite attaquer "la dynamique" de son mandat, marqué par l'abandon d'un projet de piscine à vague puis la mobilisation contre la fermeture d'un hypermarché Carrefour "au profit d'une nouvelle enseigne d'entrepôt de vente de gros et demi gros". "C'est notre détermination et notre engagement pour Sevran qui sont menacés par cette volonté manifeste d'acharnement et de déstabilisation", a-t-il déploré.
"Je ne céderai pas", "je n'abandonnerai pas" et "je ne reculerai pas devant la calomnie, les pressions ni les menaces", a-t-il conclu, appelant au "soutien de l'État" et de ses administrés. Il a annoncé saisir "le préfet et le procureur pour que ces agissements soient condamnés". Le parquet de Bobigny a confirmé, samedi 13 mai, l'ouverture d'une enquête pour "menaces".
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