JUSTICE - Le chanteur Jean-Luc Lahaye a été mis en examen et incarcéré vendredi pour des soupçons de viol et d'agressions sexuelles sur deux mineures. Sollicité par l'AFP, son avocat a regretté samedi que "l'ensemble des investigations" aient été "réalisées à charge".
Vendredi, Jean-Luc Lahaye a été mis en examen puis placé en détention provisoire pour des soupçons de viol et d'agressions sexuelles. Quelques heures plus tard, son avocat a estimé auprès de l'AFP que les investigations n'avaient pas été réalisées correctement. "Je regrette cette décision, qui n'est cependant pas étonnante dans la mesure où elle est fondée sur un dossier dans lequel l'ensemble des investigations ont été réalisées à charge", a ainsi fustigé Me David Apelbaum. "L'information judiciaire permettra de rétablir la vérité", a-t-il affirmé avec véhémence.
Soupçonné d'avoir agressé sexuellement deux adolescentes
Jean-Luc Lahaye, 68 ans, a été interpellé mercredi matin, puis entendu en garde à vue pendant 48 heures dans les locaux de l'Office central de répression des violences aux personnes (OCRVP). Il a ensuite été mis en examen, vendredi, par une juge d'instruction du tribunal judiciaire de Paris pour "viol, viol et agression sexuelle de mineurs de plus de 15 ans, corruption de mineur" et abus de faiblesse. Il a été placé sous le statut plus favorable de témoin assisté pour "détention d'image à caractère pédopornographique". Dans la foulée, une juge des libertés et de la détention (JLD) a ordonné son placement en détention.
L'artiste est soupçonné d'avoir agressé sexuellement deux adolescentes, alors âgées de 15 à 17 ans, à partir de 2013. Ces dernières avaient porté plainte puis s'étaient rétractées avant de déposer une nouvelle plainte en début d'année, entraînant l'ouverture d'une enquête par le parquet. Les mères des deux victimes auraient encouragé leurs filles à avoir des relations avec M. Lahaye et leur auraient demandé ensuite de taire les faits.
"Mes clientes sont soulagées de cette mise en examen. Elles ont été très affectées par les fuites dans la presse, particulièrement les commentaires mensongers sur leurs mères", a déclaré Me Nathalie Bucquet, qui représente les deux plaignantes. "Elles souhaitent que les principes de droit soient respectés et que cette affaire soit jugée le plus sereinement possible", conclut-elle.
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