PROCÈS - L'animateur de télévision âgé de 54 ans va comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris pour corruption de mineur. Depuis sa mise en examen en 2016, il conteste les faits qui lui sont imputés.
" Corruption de mineur de plus de 15 ans et corruption de mineur par personne mise en contact avec la victime par un réseau de communications électroniques". Telles sont les qualifications retenues à l'encontre de Jean-Marc Morandini par le juge d'instruction dans son ordonnance de renvoi jeudi. Près de quatre ans après l'ouverture d'une enquête à son encontre, l'animateur de télévision sera donc prochainement jugé devant le tribunal correctionnel de Paris.
En 2016, l'animateur de 54 ans avait été mis en examen après la plainte de deux jeunes hommes, mineurs à l'époque des faits. Le premier affirmait que Jean-Marc Morandini lui avait fait des propositions sexuelles dans des échanges SMS, entre février et mars 2013. Le second plaignant, qui s'est depuis désisté, invoquait un contact pour un casting en vue d'une réinterprétation du film Ken Park. Il aurait alors été convié seul au domicile de l'animateur de CNews et NRJ12, qui lui aurait demandé de reproduire une scène de masturbation.
Un dossier traité "à charge" ?
Me Corinne Dreyfus-Schmidt, avocate de M. Morandini, n'a pas caché sa colère après ce renvoi en correctionnelle, dont elle a fait appel. Elle estime qu'il s'agit d'"une décision dans la droite ligne de la façon dont ce dossier a été traité depuis l'enquête préliminaire, c'est-à-dire exclusivement à charge." La défense réclame également que l'intégralité des messages échangés par l'animateur avec le plaignant soit exploitée dans le dossier, et pas seulement une sélection. Parallèlement, son client continue de rejeter les accusations.
M. Morandini est aussi impliqué dans une autre affaire : il a été accusé de "harcèlement sexuel" et "travail dissimulé" par plusieurs comédiens en 2016, dans le cadre d'un article du magazine Les Inrocks sur des castings dénudés. Saisi de cette plainte, le parquet de Paris avait classé sans suite son enquête en janvier 2017. Mais les plaignants ont obtenu en 2018 la reprise des investigations par un juge d'instruction parisien.
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