Alain Schmitt a été de nouveau relaxé ce vendredi par la cour d'appel de Paris de faits de violences conjugales sur son ancienne compagne, la championne olympique de judoka Margaux Pinot.La jeune femme assure avoir reçu de nombreux coups au visage par Alain Schmitt, ce que lui a toujours démenti.
"Je suis content que les magistrats aient fait preuve de bon sens (...) Je vais pouvoir peut-être vivre normalement", a réagi Alain Schmitt, souriant mais très ému, à l'issue de l'audience. Ce vendredi, l'entraîneur de judo a été de nouveau relaxé vendredi par la cour d'appel de Paris de faits de violences conjugales sur son ancienne compagne judoka, la championne olympique Margaux Pinot.
Les deux sportifs se déchirent depuis six mois devant les tribunaux et par médias interposés au sujet d'une violente altercation survenue en novembre 2021 au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), pour laquelle le technicien avait déjà été relaxé en fin d'année en correctionnelle à Bobigny.
"C'était beaucoup d'attente, beaucoup de doutes, beaucoup de paroles à encaisser, des choses que j'ai eu beaucoup de mal à encaisser et aujourd'hui je suis soulagé", a estimé Alain Schmitt
Margaux Pinot n'a pas souhaité réagir
Margaux Pinot n'était pas présente à l'audience. Elle n'a pas souhaité réagir à cette décision, a indiqué son avocat Rachid Madid. La judoka de 28 ans assure avoir reçu de nombreux coups au visage par Alain Schmitt, ce que son ex-compagnon, 38 ans, a toujours démenti. Comme en première instance, l'accusation avait requis en appel un an de prison avec sursis pour Alain Schmitt.
La première relaxe de M. Schmitt, médaillé de bronze aux Mondiaux de 2013 (-81 kg), avait indigné le monde du judo français et donné le coup d'envoi d'une bataille médiatique entre les athlètes.
La photo postée sur les réseaux sociaux par Margaux Pinot montrant son visage tuméfié avait fait scandale, propulsant la sportive en victime emblématique des violences impunies contre les femmes. Les stars du judo français Teddy Riner et Clarisse Agbégnénou avaient exprimé publiquement leur soutien à leur coéquipière de l'équipe de France.
Le parquet de Bobigny avait fait appel. Margaux Pinot ne s'est pas jointe à ce recours, et a donc été entendue lors de l'audience en appel en tant que témoin. Lors des deux procès, l'un à Bobigny en décembre, le second à Paris en avril, les deux athlètes n'ont pas modifié leurs déclarations, livrant des récits contradictoires des événements survenus dans la nuit au domicile de la judoka.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- Sujets de sociétéTaxes, carburants, inflation... Les Français face à la vie (très) chère
- InternationalHaut-Karabakh : l'enclave au centre des tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan
- Police, justice et faits diversDisparition inquiétante de Lina, 15 ans, en Alsace
- Police, justice et faits diversAttentat de Magnanville : sept ans après, l'heure du procès
- SportsRC Lens