Cette brigade motorisée est sous le feu des critiques après qu'un enregistrement est venu témoigner de menaces proférées à l'encontre de manifestants.Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, a réaffirmé son soutien envers la BRAV-M, sa dissolution n'étant pas d'actualité.
La BRAV-M vit-elle ses dernières heures ? Pas selon le préfet de police de Paris qui a exclu toute dissolution de cette unité mobile, venant en appui dans les manifestations et allant au contact des casseurs pour les interpeler. "Le comportement de quelques individus ne doit pas jeter l'opprobre sur toute une unité qui, ces dernières années, et singulièrement en ce moment, prouve toute son utilité", a déclaré Laurent Nuñez ce samedi 25 mars sur franceinfo, expliquant que sa suppression n'était "pas à l'ordre du jour".
Le préfet de police réagissait à la mise en cause de la brigade de répression de l'action violente motorisée (BRAV-M) dans un enregistrement audio, où des policiers menacent et insultent des manifestants le 20 mars dernier, à Paris. Depuis, ce dernier a annoncé avoir saisi l'IGPN, la police des polices, des faits présumés. Deux enquêtes judiciaires ont été ouvertes cette semaine et confiées à l'IGPN à la suite de deux plaintes visant des policiers de la BRAV-M.
Cette unité mobile, composée de policiers à moto, est dans le viseur de politiques comme d'associations. Cette semaine, une pétition a été lancée par des députés LFI pour demander la dissolution de cette brigade née en 2019 sous l'impulsion de l'ancien préfet de police Didier Lallement, pendant le mouvement des Gilets jaunes.
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