Le député LaREM Thierry Solère mis en examen pour cinq nouvelles infractions

M.G avec AFP
Publié le 3 février 2022 à 20h52
Thierry Solère, conseille d'Emmanuel Macron.
Thierry Solère, conseille d'Emmanuel Macron. - Source : Ludovic MARIN / POOL / AFP

Le parlementaire des Hauts-de-Seine et conseiller d'Emmanuel Macron a été mis en examen, lundi, pour cinq nouvelles infractions, dont "détournement de fonds publics".
L'élu est déjà sous le coup de huit chefs d'accusation, parmi lesquels la fraude fiscale.

Thierry Solère de nouveau en pleine tourmente. Le député LaREM des Hauts-de-Seine a été mis en examen, lundi 31 jnvier, pour cinq nouvelles infractions, dans le cadre de l'information judiciaire ouverte à Nanterre en 2019. Les chefs d'accusation soulevés par les juges sont le "détournement de fonds publics" et les manquements aux obligations déclaratives à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). À ce titre, il aurait omis de déclarer "une partie substantielle de ses intérêts" ou d'avoir "minoré certains revenus dans sa déclaration de situation patrimoniale"

De "nouvelles accusations infondées", selon ses avocats

L'actuel conseiller politique du président de la République a également été mis en examen pour "trafic d'influence passif", soupçonné d'avoir "usé de son influence en vue de faire obtenir des marchés" à des sociétés immobilières entre 2007 et 2017 et à une société de conseil entre 2011 et 2012. Enfin, la justice reproche au parlementaire le détournement de ses frais de mandat entre 2012 et 2019. 

Ces "nouvelles accusations [sont] tout aussi infondées", ont affirmé, ce jeudi, les avocats de l'élu de 50 ans, Jean Reinhart, Mathias Chichportich et Marion Lambert-Barre. Selon eux, leur client est "innocent de toute infraction".

Cette affaire remonte à 2016, quand une plainte de Bercy avait été déposée pour "fraude fiscale". Dans le cadre de cette procédure, une enquête préliminaire avait été ouverte à l'encontre de celui qui était alors porte-parole du candidat LR à la présidentielle, François Fillon. L'élu s'était vu retirer son immunité parlementaire en juillet 2018, avant d'être mis en examen pour huit chefs, dont "fraude fiscale", "emploi fictif" et "financement illicite de dépenses électorales".


M.G avec AFP

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