MINCIR A TOUT PRIX ? - L'entreprise Comme J'aime a été condamnée par le tribunal de grande instance de Paris pour "pratique commerciale trompeuse", en raison de sa publicité proposant une semaine gratuite pour tester son programme minceur.
"Nous voulons que les gens qui vivent mal leur surpoids retrouvent leur poids de forme" : vous connaissez sans aucun doute cette célèbre phrase de la publicité Comme J'aime, qui passe en boucle sur les écrans. L'entreprise qui propose des programmes de minceur a été condamnée par le tribunal de grande instance de Paris à retirer "dans l'ensemble de ses supports publicitaires (presse, télévision, Internet), y compris les témoignages, la mention d'une semaine gratuite", comme le rapporte Le Parisien qui a consulté l'ordonnance de référé rendue mardi 8 octobre.
L'entreprise fondée par Bernard Canetti a un mois pour se conformer à la décision de justice et devra s'acquitter de la somme de 10 000 euros au titre de "l'atteinte portée à l'intérêt collectif des consommateurs". Elle s'expose également à "une astreinte provisoire de 500 euros par infraction constatée". En effet, dans sa publicité, Bernard Canetti propose aux téléspectateurs de tester son programme gratuitement le temps d'une semaine en appelant un numéro de téléphone.
La justice s'est penchée sur la publicité de Comme J'aime après la saisie du TGI de Paris par l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV). "En voyant l'ampleur des publicités, nous avons décidé d'attaquer car la notion de gratuité est très encadrée", explique au Parisien le délégué général, François Carlier. "Pour que ce soit gratuit, il ne faut rien payer, qu'il n'y ait pas un transfert d'argent du consommateur vers le professionnel. Or, dans le cas de Comme j'aime, il ne s'agit pas d'une semaine gratuite mais plutôt du principe du satisfait ou remboursé. Ce n'est pas du tout la même chose. C'était donc une pratique commerciale trompeuse."
Bernard Carnetti s'est toutefois félicité de la décision de justice concernant les dénonciations de la CLCV sur les "allégations de poids", concernant les témoignages les clients de l'entreprise, qui accusaient certains d'être de "faux témoins". "Au final, on est très content de la position du juge des référés puisqu'elle nous a donné raison sur tout en dehors de ce sujet sur la semaine gratuite", a-t-il estimé.
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