Le rappeur Sadek et un complice écroués après la violente agression d'un blogueur

Publié le 14 février 2020 à 23h22, mis à jour le 15 février 2020 à 0h18
Le blogueur Bassem Braïki et le rappeur Sadek

Le blogueur Bassem Braïki et le rappeur Sadek

Source : Instagram

VIOLENCES - Le rappeur Sadek, qui avait rapidement revendiqué le passage à tabac du blogueur Bassem Braïki dans la nuit de lundi à mardi à Vénissieux, a été mis en examen et placé en détention provisoire vendredi, ainsi qu’un autre homme suspecté de complicité.

Il se disait “prêt à payer” après son violent passage à l’acte. Il a écroué ce vendredi soir. Le rappeur Sadek, qui a passé à tabac le blogueur Bassem Braïki dans la nuit de lundi à mardi à Vénissieux, en banlieue lyonnaise, a été mis en examen vendredi et placé en détention provisoire ainsi qu'un autre suspect, a fait savoir le parquet de Lyon.  

Interpellé mercredi à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), Sadek et cet homme, arrêté jeudi, ont été présentés dans l'après-midi "devant le juge d'instruction dans le cadre d'une ouverture d'information judiciaire des chefs de violences volontaires aggravées par trois circonstances et vol aggravé", selon la même source.

L'identité du deuxième suspect et ses relations avec le rappeur n'ont pas été précisées.

Plaies au visage et au crâne

Mardi matin, le rappeur avait partagé sur Twitter une photo de lui, la main ensanglantée, avant de publier une vidéo sur Instagram dans laquelle il confirme avoir "cédé comme un imbécile à la violence, à la haine", tout en se disant prêt à "payer".

Sur des images filmées au téléphone et mises en ligne la nuit précédente, on voit le blogueur de Vénissieux recevoir de violents coups de poing, de pied et de matraque télescopique. 

Outre le rap, Sadek est aussi connu pour avoir joué aux côtés de Gérard Depardieu dans le film "Tour de France" de Rachid Djaïdani, sorti en 2016.

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Bassem Braïki, qui présentait des plaies sur le visage et le crâne, s'est vu prescrire par les médecins cinq jours d'interruption temporaire de travail (ITT), selon le parquet.

Le blogueur avait notamment fait parler de lui après les attentats de Paris en 2015, en appelant les musulmans à se révolter face au terrorisme. Depuis, il multiplie les propos polémiques à l'adresse de ses milliers de fans.


La rédaction de TF1info

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