Les saisies d'armes bondissent en France

par M.L
Publié le 1 juin 2023 à 13h16
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

Le nombre de saisies d'armes en France a fortement grimpé l'an passé : plus de 8000 saisies, contre 7300 environ en 2021, a indiqué l'Office central de lutte contre la criminalité organisée à franceinfo.
Cela ne signifie pas pour autant que le nombre d'armes en circulation augmente dans le pays, mais plutôt que les forces de l'ordre s'attellent davantage à les repérer.

Gros coup de filet en 2022 sur les armes. Les forces de l'ordre ont mis la main sur 8027 armes, contre 7330 en 2021 : les saisies d'armes ont ainsi bondi de 9,5% en France par rapport à l'année précédente, a indiqué l'Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO) à franceinfo. D'ordinaire, ce chiffre se stabilise en général autour de 6000 à 7000 armes par an. 

Prudence toutefois sur l'interprétation de ces chiffres : ils ne signifient pas nécessairement que la France compte davantage d'armes qu'avant. "Cette augmentation du nombre de saisies n'indique pas forcément qu'il y a plus d'armes sur le territoire mais en tout cas, que les services de police et de gendarmerie s'attachent plus à les découvrir", grâce à "un travail mené par l'ensemble des forces de sécurité intérieure, la police judiciaire et la sécurité publique", relève auprès de franceinfo Yann Sourisseau, le chef de l'OCLCO. 

Près de 300 armes de guerre

"En multipliant les enquêtes sur les trafics, en contrôlant plus de personnes sur la voie publique et en faisant plus d'opérations de fouilles", les forces de l'ordre "ont pu révéler la présence de plus d'armes à feu sur le territoire", a-t-il poursuivi. Parmi les armes interceptées l'an passé, l'on retrouve 297 armes de catégorie A, autrement dit des armes de guerre. "La plupart des armes que l'on retrouve sont des fusils de chasse", expliquait toutefois Yann Sourisseau au JT de TF1 en avril dernier

Selon le responsable, quelque 30% des armes qui sont saisies chaque année le sont lors de perquisitions menées pour trafics de stupéfiants, symptôme selon lui des "grandes tendances de la criminalité organisée depuis dix ans ou vingt ans maintenant". Pour cause, le trafic d'armes n'est pas "économiquement rentable", puisque les armes vendues sont conservées, contrairement au trafic de stupéfiants, souligne aussi le patron de l'OCLCO.

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Il relevait notamment auprès du JT de TF1 que le prix grimpe à 2500 euros pour une kalachnikov et 1500 euros pour une arme de poing, tandis qu'"un kilo de cocaïne, c'est entre 25.000 et 30.000 euros". "Le trafic d'armes, s'il y en a, est très souvent secondaire, c'est-à-dire qu'il s'adosse à une autre activité criminelle", expliquait-il. 


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