Les syndicats de police seront reçus à l'Élysée la semaine prochaine.Ils avaient demandé au président la République un "signal fort de l'exécutif" face aux violences auxquelles font face les forces de l'ordre.Ils réclament notamment "la fin de l'impunité" pour les "casseurs" et les "criminels".
Ils réclamaient "un signal fort de l'exécutif". Les représentants de plusieurs syndicats de police (Alliance, Synergie, Snupat et SICP) seront reçus vendredi 12 mai au matin à l'Élysée par le directeur de cabinet ainsi que par son conseiller aux affaires régaliennes, a appris TF1-LCI.
Cette invitation intervient après que les syndicats ont envoyé jeudi une lettre à Emmanuel Macron, lui demandant "un signal fort de l'exécutif" en leur faveur face à "la violence exponentielle" à laquelle ils sont exposés.
"La maison Police brûle, et au-delà, c’est l’ensemble des forces de l’ordre, policiers et gendarmes qui souffrent chaque jour en y faisant face !", ont écrit les syndicats au début de leur lettre.
"Jusqu'où iront ces tentatives de meurtres ?"
Ils ont ensuite expliqué tenter "d'endiguer une violence exponentielle dirigée à l’encontre des citoyens, des biens et des institutions mais surtout à leur encontre". Et d'interroger : "Jusqu’où iront cette violence et ces tentatives de meurtre que subissent en permanence nos collègues en essayant d’effectuer leur travail ?! Faut-il attendre qu’un des nôtres soit tué par l’un de ces criminels ?".
Les syndicats ont demandé au président "de signer la fin de l'impunité", alors que "déjà des milliers" de policiers ont été blessés. "Aujourd’hui, nos collègues prennent feu et demain certains mourront sans un signal fort de l’exécutif", ont-ils encore déploré, rappelant le cas du policier qui a pris feu en raison du jet d'un cocktail Molotov lors de la manifestation parisienne du 1er mai contre la réforme des retraites.
Plusieurs propositions contre "les casseurs"
Résolus à "agir pour ne pas subir", les représentants de la profession ont formulé plusieurs propositions à Emmanuel Macron. Se trouvent parmi celles-ci, "une réponse pénale ferme, rapide avec peine minimale pour les agresseurs des forces de l’ordre", la création d'une "infraction autonome d'incitation à la haine ou à commettre un crime ou un délit" à l'encontre des forces de l'ordre ou encore une nouvelle loi "anti-casseurs".
Estimant que "la peur doit changer de camp", ils préviennent enfin que l'absence de mesure de protection prise par le chef de l'État sera considérée comme "un blanc-seing en faveur de tous les criminels, de tous les casseurs et de tous les idéologues qui piétinent en permanence les valeurs républicaines et appellent à l’insurrection."
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