Loiret : un exploitant agricole interpellé, soupçonné de mauvais traitement sur près de 150 animaux

Publié le 28 juillet 2021 à 14h41
Loiret : un exploitant agricole interpellé, soupçonné de mauvais traitement sur près de 150 animaux
Source : istock

FAIT DIVERS - Un homme né en 1956 a été interpellé mercredi et placé en garde à vue. Il est soupçonné de maltraitance ou défauts de soins sur près de 150 animaux qu'il détenait dans son exploitation agricole de Dammarie-en-Puisaye, dans le Loiret.

C'est une opération d'envergure qui a été menée ce mercredi dès 7h30 dans une exploitation agricole de Dammarie-en-Puisaye (Loiret).  Sous l’autorité du parquet de Montargis, présent sur les lieux, plusieurs personnes de la préfecture du Loiret et la gendarmerie nationale, de la Société de protection des animaux (SPA), et du Groupement de défense sanitaire (GDS) notamment sont intervenues dans le cadre de la prise en charge d’animaux sauvages et domestiques présentant pour certains un état de santé préoccupant.

"Sur place, les autorités ont découvert une centaine de bovins, plusieurs ânes, chevaux ou poneys, un mouton, une chèvre, plusieurs dizaines de chiens, quelques chats, deux porcs, une dizaine de poules et un sanglier, soit près de 150 animaux, dont très peu d’entre eux étaient déclarés conformément aux textes en vigueur", détaille le procureur de la République de Montargis Loïc Abrial.  

L’exploitant, né en 1956, a été interpellé et placé en garde à vue pour diverses infractions présumées, relatives notamment à de mauvais traitements infligés aux animaux ou des défauts de soins. "Ce dernier avait déjà été contrôlé en 2018 et 2021 et n’avait pas régularisé la situation depuis le constat de 2018 qui pointait des manquements dans les conditions d’hébergement et de suivi médical des animaux", souligne le magistrat.

L'exploitant encourt jusqu'à deux ans d'emprisonnement

Les constatations effectuées sur place ont en effet permis d'établir que les conditions d’hébergement et d’alimentation de certains animaux n’étaient pas conformes aux normes fixées. "De plus, les conditions de prise en charge des animaux décédés apparaissaient également très éloignées des règles incombant aux éleveurs professionnels", ajoute le parquet de Montargis qui avait ouvert une enquête préliminaire en mai 2021 portant sur la période écoulée depuis le premier contrôle intervenu en octobre 2018.

L'interrogatoire du suspect se poursuivait dans la journée. Il encourt une peine de deux ans d’emprisonnement.  Les animaux devaient être remis à diverses associations. 


La rédaction de TF1info

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