La mairie du 1er arrondissement de Lyon a été prise pour cible par des "militants radicaux", indique la préfecture.Seulement quelques centaines de personnes avaient répondu à l'appel des organisateurs.Le lieu du rassemblement n'avait été révélé qu'en début de soirée vendredi.
La "fête" a tourné court. Alors que lusieurs collectifs avaient appelé à un "carnaval populaire" dans les rues de Lyon vendredi 26 mai, le rassemblement a dégénéré en fin de soirée avec "des débordements inadmissibles mettant en danger la sécurité des Lyonnais", selon la préfecture du Rhône.
La mairie du 1er arrondissement de la capitale des Gaules, un poste de police municipale ou encore un commerce ont été pris pour cible par des manifestants qualifiés de "militants radicaux", indique la préfecture dans un message publié vendredi soir sur Twitter. Ces derniers ont été dispersés après l'utilisation de gaz lacrymogènes par les forces de l'ordre.
En outre, nos confrères de la presse régionale ont rapporté l'usage par des manifestants de mortiers d'artifices, ainsi que la dégradation de mobilier urbain, horodateur et abribus notamment.
Manifestation non-déclarée
Ces risques de débordements autour de ce rassemblement étaient redoutés. Le 24 mai dernier, la cinquantaine d'organisations - associations, collectifs, parti politique et syndicats locaux - à l'origine de cet événement avaient indiqué que le "rendez-vous ne fera[it] pas l'objet d'une déclaration en préfecture". Le point de ralliement n'avait été révélé que ce vendredi soir, une heure avant le début du rassemblement.
Selon nos confrères du Progrès, quelques centaines de personnes se sont rassemblées vendredi pour ce "carnaval festif". Une affluence bien loin des mobilisations des précédentes manifestations contre la réforme des retraites. Les organisateurs, eux, appelaient à une "mobilisation massive dans la rue pour exprimer de façon festive et déterminée [leur] refus de la réforme des retraites".
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