Violences urbaines : les maires pris pour cibles

Meurthe-et-Moselle : un maire violemment agressé pour avoir demandé le calme

par T.M avec le service police-justice TF1-LCI
Publié le 4 juin 2023 à 23h56, mis à jour le 5 juin 2023 à 12h55
JT Perso
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Source : TF1 Info

Le maire de la commune de Magnières (Meurthe-et-Moselle) a été molesté par un groupe d'individus dans la nuit de samedi à dimanche.
Il était intervenu pour mettre fin à du tapage nocturne lors d'une soirée dans la salle des fêtes du village.
Deux personnes ont été interpellées.

Passé à tabac pour un simple appel au calme. Le maire du village de Magnières (Meurthe-et-Moselle) a été violemment agressé par plusieurs personnes dans la nuit de samedi à dimanche, selon nos informations. Alors qu'une fête se déroulait dans une salle de cette commune d'environ 300 habitants proche de Lunéville, une dispute a éclaté aux alentours de 2h30 du matin, indique à LCI le procureur de Nancy, François Capin-Dulhoste. Le maire, Edouard Babel, s'est alors rendu sur les lieux en compagnie de deux couples d'amis pour appeler au calme. 

L'élu a d'abord été giflé par un individu, puis poursuivi par un groupe de sept à huit personnes, qui l'ont précipité au sol et roué de coups. "Heureusement que des riverains et des amis sont intervenus. J'ai eu la peur de ma vie", a confié Edouard Babel, au journal L'Est Républicain. "C'est très dur, c'est de la violence gratuite".

Deux personnes en garde à vue

L'édile a porté plainte, de même qu'un de ses amis également victime de violences, mais il n'envisage pas de démissionner.

Un homme de 18 ans et un mineur de 16 ans ont été interpellés et placés en garde à vue, "le premier du chef de violences en réunion, outrage et menaces sur personne dépositaire de l’autorité publique, (...), le second pour menaces de mort et outrages sur les forces de l’ordre proférés lors de son interpellation", précise le procureur à LCI.

L'élu a reçu des marques de soutien suite à cette agression qui intervient quelques semaines après la démission du maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), qui avait décidé de quitter ses fonctions après avoir subi menaces et violences.

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"S'attaquer à un maire c'est s'attaquer aux fondements de ce qui nous unit, la République. C'est malheureusement ce qui a eu lieu hier soir à Magnières", a déclaré dans un communiqué le préfet de Meurthe-et-Moselle, Arnaud Cochet. 


T.M avec le service police-justice TF1-LCI

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