La réforme des retraites adoptée, la rue en colère et les oppositions grondent

Manifestation du 7 mars à Paris : un an de prison ferme pour avoir dégradé une voiture de SOS Médecins

par F.R avec AFP
Publié le 11 mars 2023 à 14h36
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Source : TF1 Info

L'homme, âgé d'une quarantaine d'années, a été filmé en train de casser, avec d'autres personnes, une voiture de SOS Médecins en intervention.
Il est également soupçonné d'avoir blessé un gendarme en lançant une bombe artisanale.
Il est interdit de séjour dans la capitale pendant deux ans.

Il avait été filmé en train de dégrader une voiture de SOS Médecins mardi, en marge de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites. L'homme, âgé d'une quarantaine d'années, a été condamné, ce vendredi 10 mars, à deux ans de prison dont un avec sursis et interdiction de venir dans la capitale durant deux ans.

L'homme, qui a été jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Paris, devra effectuer sa condamnation à domicile sous bracelet électronique. Demeurant en province, cet homme qui est fiché S, selon une source proche du dossier, a été interpellé mardi en fin de journée et placé en garde à vue après plusieurs dégradations et jets de projectiles contre les forces de l'ordre.

Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a mis l'accent vendredi, selon un de ses proches, sur "la grande réactivité des forces de l'ordre engagées mardi dont l'action a été déterminante pour contenir les troubles dans un contexte violent et pour faire cesser les exactions commises en procédant à des interpellations".

Des chaînes de télévision avaient filmé en direct l'homme condamné vendredi en train de casser avec d'autres personnes une voiture de SOS Médecins en intervention. Les images diffusées le montrent tout de noir vêtu s'emparer d'un panneau de signalisation avant de taper sur le pare-brise du véhicule, tandis qu'un autre, vêtu de noir aussi, casse la vitre avant. Il est soupçonné également, selon une source policière, d'avoir mis le feu à des barrières et d'avoir lancé à deux reprises des bombes artisanales sur les forces de l'ordre, blessant un gendarme mobile qui a déposé plainte. 

44 gardes à vue

Une autre source policière a relevé une "radicalisation" mardi "d'individus connus pour des faits de violence". Au total, 47 personnes ont été interpellées à Paris ce jour-là, selon le parquet de Paris. 44 ont été placées en garde à vue, dont 41 majeurs. Concernant les adultes, il y a eu entre autres 9 classements sans suite, une quinzaine de rappels à la loi, et des présentations à un juge.

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Hormis le véhicule de SOS Médecins, treize banques ont été dégradées ou ont été taguées mardi à Paris ainsi que 25 abribus, une compagnie d'assurance, 14 façades d'immeubles, une agence de voyage et la caserne des pompiers de Port-Royal, selon une source policière à l'AFP.


F.R avec AFP

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