Cet homme avait été poignardé le 10 mai dernier alors qu’il venait chercher ses enfants devant un collège du 13e arrondissement.Il a succombé à ses blessures dans la nuit de jeudi à vendredi.Le maire de la ville Benoît Payan a fait part de son "immense tristesse" tout en ayant une pensée pour les proches de la victime.
Après plusieurs semaines d’hospitalisation, l’homme âgé d’une trentaine d’années a succombé à ses blessures dans la nuit de jeudi à vendredi. Le 10 mai dernier, à proximité du collège Sévigné dans le 13e arrondissement de Marseille, ce père de famille, médecin militaire, a été poignardé au thorax par un individu devant ses deux enfants âgés de 2 et 7 ans.
"J’apprends son décès avec une immense tristesse", a écrit sur Twitter le maire de la ville Benoît Payan. "Tout notre soutien et toutes mes pensées accompagnent sa famille, ses proches, la communauté du collège Sévigné et ses compagnons de l’hôpital militaire de Laveran."
J’apprends son décès avec une immense tristesse. Tout notre soutien et toutes mes pensées accompagnent sa famille, ses proches, la communauté du collège Sévigné et ses compagnons de l’hôpital militaire de Laveran. https://t.co/PmeP5qYE6l — Benoît Payan (@BenoitPayan) May 27, 2022
L'hypothèse terroriste définitivement écartée
L'attaque s'était produite aux alentours de 18h alors que le père de famille venait chercher ses enfants. Touché au thorax, il a été transporté en arrêt cardio-respiratoire et inconscient à l'hôpital. D'après les premiers éléments de l'enquête, ce sont des témoins de l'agression qui ont réussi à maîtriser l'assaillant en attendant l'arrivée des forces de l'ordre.
L’auteur des faits, âgé de 23 ans, a très rapidement été mis en examen pour "tentative d’homicide volontaire". Des faits qui pourraient être requalifiés en "homicide volontaire" en raison du décès de la victime. Sans casier judiciaire, l’individu aurait évoqué "Dieu" et "le diable" lors de son interpellation. L’hypothèse terroriste a définitivement été écartée par les enquêteurs, notamment après la perquisition du domicile de l’agresseur, qui souffrirait de troubles psychologiques.