FAIT DIVERS – Un homme né en 1972 devait être jugé ce mercredi par le tribunal correctionnel de Marseille (Bouches-du-Rhône) pour violences à l'égard de son épouse ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 8 jours. L'affaire a été renvoyée afin que le prévenu puisse faire l'objet d'une expertise psychiatrique.
Les faits remontent à un mois mais le quadragénaire n'a été interpellé que lundi dernier. Ce mercredi, le tribunal correctionnel de Marseille (Bouches-du-Rhône) devait juger un homme âgé de 44 ans pour violences commises à l'égard de son épouse ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 8 jours.
Le 11 mars dernier, l'homme se trouve avec sa femme sur sa moto sur une autoroute près de la cité phocéenne. Sur le trajet, il l'aurait alors informée qu'il savait qu'elle l'avait "trahi" avant de déclarer :"Maintenant, adieu ! " et de s'élancer à 130 km/h sur le véhicule qui les précédait.
Un miracle qu'ils soient en vie
Par miracle, le couple, n'a rien eu ou presque. La femme du prévenu, très émue ce mercredi dans la salle, n'a pas porté plainte contre son mari.
Dans le box, l'homme aux cheveux courts, lunettes rectangulaires, sweat zippé rouge et polo blanc, n'a pas été très loquace. Il ne l'avait pas plus été au cours de son audition déclarant simplement aux enquêteurs : "Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, je n'ai pas de souvenir".
Son avocate a tout de suite rappelé que dossier était "extrêmement particulier". "Monsieur L., marié, père de deux enfants "vit dans un climat morbide a-t-elle dit. Son frère s'est pendu, sa fille a fait plusieurs tentatives de suicide. Mon client est fatigué et a perdu tout intérêt".
Un dossier qui aurait pu aller aux assises
Le procureur de la République a insisté sur le fait que cette affaire aurait pu avoir des conséquences dramatiques et aurait pu finir aux assises. "On aurait pu avoir une autre qualification qui aurait mené monsieur dans une autre cour, a-t-il rappelé. Le risque aujourd'hui, c'est à la fois celle de cette femme qui a été victime mais aussi celle du prévenu. Il faut s'assurer qu'il n'y ait pas une rechute ou de nouvelles difficultés dans le couple".
Inconnu de la justice, le prévenu qui travaille à l'administration pénitentiaire fera, à la demande générale, l'objet d'une expertise psychiatrique dont les résultats devront être remis à la justice aux alentours du 20 juin 2016.
Il sera jugé le 1er juillet prochain par le tribunal correctionnel. D'ici là, la justice lui a ordonné une obligation à résidence chez ses parents à Salon-de-Provence, l'interdiction d'entrer en contact avec son épouse ainsi qu'une obligation de soins.
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