Menaces de mort contre Mila : les cinq personnes interpellées seront jugées en juin prochain

Publié le 11 février 2021 à 19h25, mis à jour le 11 février 2021 à 19h31

Source : TF1 Info

ENQUÊTE - Cinq personnes, âgées de 18 à 29 ans, ont été interpellées dans différentes régions de France et placées en garde à vue pour "cyberharcèlement" et "menaces de mort" à l'encontre de la jeune Mila. Selon nos informations, elles ont été déférées jeudi 11 février et placées sous contrôle judiciaire, en attendant leur jugement en juin prochain.

Les cinq personnes placées en garde à vue mardi dans l'enquête sur les menaces de mort proférées à l'encontre de l'adolescente iséroise Mila, après la publication en novembre par cette dernière d'une nouvelle vidéo polémique sur l'islam, ont été déférées jeudi, a indiqué à LCI le parquet de Paris. 

Ces cinq personnes, âgées de 18 à 29 ans, avaient été interpellées en Loire-Atlantique, en Moselle, dans le Calvados, la Marne et les Hauts-de-Seine. Présentées à un magistrat du Pôle national de lutte contre la haine en ligne, elles ont été convoquées le 3 juin prochain pour être jugées pour des faits de "harcèlement moral au moyen d'un service de communication en ligne", a indiqué cette source. En outre, deux d'entre elles seront également jugées pour des menaces de mort. Elles ont été placées sous contrôle judiciaire. 

En novembre dernier, l'avocat de Mila Me Richard Malka avait réagi en marge du procès des attentats de Paris aux nouvelles menaces proférées contre sa cliente Mila.

Réseau social TikTok

Une enquête avait été ouverte mi-novembre par le parquet de Vienne (Isère) après les réactions suscitées par une nouvelle publication de la jeune fille sur le réseau social TikTok.

Mais ce dernier s'était dessaisi début décembre au profit du pôle national de lutte contre la haine en ligne, afin de permettre la centralisation des investigations à mener dans différentes régions de France.

C'est la division de lutte contre les crimes de haine de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides, les crimes de guerre et les crimes de haine (OCLCH), saisie par le parquet, qui a procédé aux interpellations.

Dans sa nouvelle vidéo, Mila, déjà menacée de mort pour avoir publié en janvier 2020 une vidéo devenue virale dans laquelle elle proférait de virulentes critiques sur l'islam, s'en prenait à ses détracteurs en déclarant: "Et dernière chose, surveillez votre pote Allah, s'il vous plaît. Parce que mes doigts dans son trou du cul, j'les ai toujours pas sortis".

Après ces interpellations, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a réagi sur Twitter en indiquant simplement : "L'État agit pour #Mila."


La rédaction de TF1info

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