Le 26 juillet, trois hommes ont roué de coups Patrice Lanies qui leur avait fait une remarque après les avoir surpris en train d'uriner devant sa porte.Patrice Lanies a succombé à un traumatisme crânio-cérébral après avoir été maintenu en coma artificiel pendant neuf jours.Mercredi, six hommes et une femme ont été placés sous mandat de dépôt.
Deux mois jour pour jour après le drame, six hommes et une femme suspectés d'être impliqués dans le meurtre d'un homme de 46 ans lors des fêtes de Bayonne ont été placés sous mandat de dépôt, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Bayonne.
Six hommes, âgés de 21 à 27 ans, et dont "certains déjà connus de l'autorité judiciaire", et une femme de 33 ans avaient été interpellés mardi dans l'Essonne et en Loire-Atlantique.
À l'issue de leur garde à vue, des mandats d'amener ont été prononcés à l'encontre de l’ensemble des suspects, une procédure applicable aux personnes entendues à plus de 200 km du magistrat instructeur en vue de leur transfert, a indiqué mercredi dans un communiqué le procureur de Bayonne Jérôme Bourrier.
"Dans l'attente de la mise à exécution de ces mandats", les sept suspects ont été placés sous mandat de dépôt, avant leur présentation au juge d'instruction "dans les jours prochains" au tribunal judiciaire de Bayonne, a ajouté le parquet.
Un homme avait été interpellé et mis hors de cause
Le 26 juillet, durant le premier soir des festivités, trois jeunes hommes avaient roué de coups Patrice Lanies qui leur avait fait une remarque après les avoir surpris en train d'uriner devant sa porte. Celui-ci a succombé à un traumatisme crânio-cérébral après avoir été maintenu en coma artificiel pendant neuf jours.
Les enquêteurs ont diffusé après les faits un portrait-robot des agresseurs, les décrivant comme des individus âgés de 20 à 25 ans, de corpulence athlétique, et le torse nu au moment de l'agression.
Le 23 août, un homme de 23 ans avait été arrêté à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées, dans le cadre de ce dossier, avant d'être "mis hors de cause", selon le parquet, et laissé libre le lendemain.