Meurtre de Marjorie en 2021 à Ivry-sur-Seine : un adolescent condamné à 8 ans de prison

A Lo.
Publié le 24 août 2022 à 17h03

Source : JT 20h WE

Une jeune fille de 17 ans prénommée Marjorie avait été tuée en mars 2021 à Ivry-sur-Seine.
Après des échanges "véhéments" sur les réseaux sociaux, un adolescent de 14 ans l'avait poignardée au thorax alors qu'elle était venue s'expliquer avec lui.
L'auteur a été condamné à huit ans de prison ferme.

Un an et demi après les faits, la justice a rendu son verdict. Un adolescent auteur du meurtre de Marjorie, 17 ans, tuée d'un coup de couteau en mars 2021 à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), a été condamné pour meurtre, en juin 2022, écopant de huit ans de prison ferme. Le tribunal pour enfants a également condamné l'adolescent, âgé de 14 ans au moment des faits, et toujours en détention, à suivre des mesures éducatives pendant cinq ans et a ordonné un suivi socio-judiciaire pendant trois ans.

Une peine perçue comme "équilibrée"

Après des échanges "véhéments" sur les réseaux sociaux, notamment sur Snapchat, le jeune homme, né en 2006, avait poignardé au thorax Marjorie, au pied d'un bâtiment de la cité Pierre-et-Marie-Curie à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), alors qu'elle était venue s'expliquer avec lui.

Après une première altercation, il était rentré chez lui, redescendant pour se rendre à un entraînement de foot. Une seconde altercation physique et verbale avait eu lieu, à l'issue de laquelle il avait poignardé mortellement Marjorie. Interpellé quelques heures plus tard au domicile de sa mère, en Essonne, il avait rapidement reconnu les faits.

À l'époque, la grande sœur de Marjorie avait indiqué à l'AFP que l'adolescente "n'était pas une délinquante" et "était juste venue régler un problème lié à (sa) petite sœur. Elle était venue apaiser la situation". Contacté mercredi par l'AFP, l'avocat de la famille de Marjorie n'était pas joignable dans l'immédiat.

"C'est une peine pas très éloignée (de celle requise par le) ministère public, cette peine a été perçue par mon client et par ses parents comme étant équilibrée, comme laissant la possibilité pour mon client de se réinsérer avec un horizon raisonnable et a pris en compte la nature des faits", a réagi de son côté l'avocat de l'adolescent, Me Adrien Gabeaud, qui n'a pas fait appel de cette décision.


A Lo.

Tout
TF1 Info