Meurtre du rugbyman Martin Aramburu : les deux principaux suspects interpellés

A.S
Publié le 23 mars 2022 à 9h38, mis à jour le 23 mars 2022 à 21h51

Source : JT 20h Semaine

Quatre jours après le meurtre de Federico Martin Aramburu, les deux tireurs présumés ont été interpellés.
Loïk le Priol a été arrêté en Hongrie mardi soir, son complice présumé ce mercredi dans la Sarthe.

Il aura fallu moins d'une semaine aux forces de l'ordre pour retrouver leur trace. Quatre jours après le meurtre du rugbyman Federico Martin Aramburu, les deux principaux suspects ont été interpellés entre mardi et mercredi.

"Loïk le Priol, le principal suspect a été arrêté en Hongrie mardi soir. Il est soupçonné d’avoir tiré sur l’ancien rugbyman samedi dernier à Paris. Quand la brigade criminelle l’a interpellé, il s’apprêtait à prendre la direction de l’Ukraine", indique une source proche du dossier à TF1info. Un mandat d'arrêt européen avait été délivré contre lui. Il devrait être remis aux autorités françaises dans les prochains jours, selon une autre source proche. 

Loïk le Priol est âgé de 27 ans. Ancien militaire, il est membre du mouvement d'extrême-droite GUD. Un autre homme, également actif à l'extrême-droite et qui aurait comme lui tiré sur le sportif, a été interpellé dans la matinée ce mercredi dans un hôtel de Solesmes, non loin de Sablé-sur-Sarthe.

Une jeune femme déjà en détention

Mardi soir, une jeune femme soupçonnée d'avoir participé à l'homicide de l'ex-rugbyman a été mise en examen et placée en détention provisoire. 

La jeune femme, âgée de 24 ans, aurait conduit la voiture depuis laquelle deux hommes auraient tiré sur l'ancien international argentin, vers 6 heures du matin samedi dernier sur le boulevard Saint-Germain dans le 6e arrondissement de Paris. Il s'agirait de la petite amie de Loïk Le Priol.

Interpellée le jour même en fin de journée et placée en garde à vue, la jeune femme a été présentée mardi à un juge d'instruction du tribunal judiciaire de Paris qui l'a mise en examen pour "complicité d'assassinat" et "refus de remettre la convention de déchiffrement d'un moyen de cryptologie", a indiqué à TF1info une source judiciaire. La jeune femme a refusé de donner aux enquêteurs les codes leur permettant d'accéder à son téléphone ou son matériel informatique. 


A.S

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