ARMÉE - Lancée en août 2014 en remplacement de l’opération Serval mise en place un an et demi plus tôt, Barkhane est actuellement la plus importante mission extérieure de la France, avec 4500 militaires déployés au Sahel. Au total, 41 soldats y ont trouvé la mort en l’espace de six ans.
L’armée française n’avait plus connu semblable tragédie depuis près de 36 ans. Treize militaires de l'opération Barkhane ont perdu la vie lundi soir au Mali dans la collision accidentelle de deux hélicoptères qui appuyaient une attaque contre des djihadistes. L’un des plus lourds bilans humains depuis l’attentat du Drakkar, au Liban, qui avait fait 58 morts en 1983.
Mise en place en août 2014, l’opération Barkhane a pris la suite de l’opération Serval, elle-même lancée le 11 janvier 2013. D’abord cantonnée au Mali, en soutien des troupes africaines luttant contre la menace terroriste, la mission est étendue à l’ensemble de la bande sahélo-saharienne - une zone vaste comme l’Europe couvrant cinq pays, Burkina Faso, Mauritanie, Mali, Niger, Tchad - une fois devenue Barkhane.
41 morts depuis 2013
Baptisée du nom d'une dune prenant la forme d'un croissant sous l'effet du vent, l’opération Barkhane est actuellement la plus importante mission extérieure de l'armée française, avec environ 4500 militaires déployés. Elle pourrait, de l’avis des experts, durer des années.
"La situation sécuritaire est évidemment difficile", a récemment admis la ministre des Armées Florence Parly, au cours d'une visite sur place, soulignant que "le combat contre le terrorisme est un combat de longue haleine". Un combat qui, en l’espace de six ans et demi, a coûté la vie à 41 soldats français au total, selon un décompte de l'état-major, dix avec Serval, 31 avec Barkhane.
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