Miss Provence visée par des tweets antisémites : neuf personnes interpellées

Publié le 18 mai 2021 à 15h38
April Benayoum, Miss Provence, a été sacrée première dauphine de Miss France 2021.

April Benayoum, Miss Provence, a été sacrée première dauphine de Miss France 2021.

Source : LOIC VENANCE / AFP

FAIT DIVERS - Huit personnes majeures et une personne mineure au moment des faits ont été placées en garde à vue lundi 18 mai dans le cadre de l’enquête ouverte après la publication de tweets haineux visant April Benayoum le 19 décembre 2020 lors la soirée Miss France.

L'affaire avait suscité de nombreuses réactions. Six mois après les faits, plusieurs suspects ont été identifiés.  Lundi 18 mai,  en effet, neuf personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre à la suite d'injures à caractère raciste postées sur Twitter  après l'élection d'April Benayoum comme première dauphine lors du concours de Miss France 2021, le 19 décembre 2020.  Lors de la désignation, April Benayoum avait révélé que son père était d'origine israélienne. 

Une enquête avait été ouverte par le pôle national de lutte contre la haine en ligne du Parquet de Paris deux jours plus tard, le 21 décembre.  Le gouvernement avait alors sommé le réseau social de prendre "ses responsabilités" et de supprimer ces messages.

"Huit personnes majeures et une personne mineure au moment des faits ont été placées en garde à vue lundi 18 mai dans une opération coordonnée par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) en lien avec les unités territoriales de sécurité publique de la police et les brigades territoriales de la gendarmerie", détaille le parquet de Paris ce mardi. Les majeurs, quatre hommes et quatre femmes âgés de 20 à 58 ans, sont originaires des Bouches-du-Rhône, de la Seine-Saint-Denis, du Val d'Oise, de la Sarthe, de l'Ain, du Bas-Rhin et du Rhône.

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Jugées le 22 septembre prochain

À l'issue de leur garde à vue, les huit majeurs ont été convoqués en vue d'être jugés le 22 septembre pour "injures publiques commises à raison de l'origine, l'ethnie, la race ou la religion".

Le pôle national de lutte contre la haine en ligne s'est dessaisi de la procédure impliquant la personne mineure au profit du parquet de Poitiers. 


La rédaction de TF1info

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