FAIT DIVERS - Deux individus âgés de 26 et 27 ans ont été mis en examen et placés en détention provisoire samedi 16 novembre dans le cadre de l'enquête sur la mort d'Oliver, 17 ans, tabassé à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) et dont le corps a été retrouvé une semaine plus tard près de Tours.
Après des journées de recherche et alors que le corps sans vie de la victime a été retrouvé jeudi dernier près de Tours, une semaine après sa disparition, le travail des enquêteurs avance. Samedi, deux jeunes de 26 et 27 ans, accusés d'avoir frappé, séquestré et tué Oliver, 17 ans, ont été mis en examen et écroués.
Ces deux individus, originaires de Noisy-le-Sec, sont notamment poursuivis pour séquestration avec actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime. Le premier s'était présenté spontanément à la police mardi et le second avait été arrêté jeudi au retour d'un voyage express en Thaïlande. Lundi dernier, un troisième garçon, originaire lui aussi de Noisy-le-Sec et âgé de 17 ans, avait lui aussi été mis en examen et écroué.
Une histoire de drogue à l'origine du drame?
Oliver, 17 ans, originaire de Sevran était resté introuvable pendant une semaine, après une violente rixe survenue sur les rives du canal de l'Ourcq, à Noisy-le-Sec, dans la nuit du 6 au 7 novembre. La police a finalement retrouvé son corps jeudi, à 250 kilomètres de là, dans un bois de Veigné (Indre-et-Loire).
Un scénario commence à se dessiner d'après une source proche de l'enquête citée par l'AFP : Oliver "aurait prétendu" vendre du cannabis à des jeunes de Noisy-le-Sec, "mais il n'en avait pas". S'en serait suivie une déferlante de violences. L'autopsie réalisée vendredi sur le corps du jeune homme n'a pas permis d'établir précisément la date de sa mort, consécutive, selon une source proche de l'enquête, à "une accumulation de coups" et "au fait d'être resté dehors, très affaibli, alors qu'il faisait froid".
Pourquoi ses meurtriers ont-il parcouru 250 kilomètres en voiture pour abandonner son corps, seulement vêtu d'un caleçon, dans un bois ? Les enquêteurs penchent pour une volonté de brouiller les pistes "dans la panique", alors que des appels à la vengeance les ciblant circulaient sur les réseaux sociaux.
Des images de l'agression avaient été diffusées sur Snapchat. On y voyait la victime, allongée au sol, le visage tuméfié et en sang, implorant que les violences cessent.
Des centaines de personnes ont rendu hommage à la victime
Samedi, à 13 heures, plus de 650 personnes ont quitté le quartier de Rougemont, à Sevran, où l'adolescent vivait, pour se rendre sur les lieux de la bagarre, à cinq kilomètres de là. Dans le cortège silencieux mené par la mère de l'adolescent, de nombreux jeunes, pour beaucoup vêtus d'un t-shirt blanc frappé du visage juvénile d'Oliver.
Après une heure et demie de marche, les proches d'Oliver ont pris la parole à tour de rôle au bord du canal de l'Ourcq, sur les lieux où "il a sûrement vécu ses derniers instants". "Mon fils était gentil, respectueux. Mon fils n'était pas violent, pas un voyou, pas un trafiquant de drogue", a dit sa mère, habillée de blanc, un bouquet de fleurs à la main. "J'ai passé une semaine seule, dans ma souffrance, sans nouvelles de mon enfant", a-t-elle soufflé, bouleversée.
Le père du jeune homme a ensuite à son tour appelé les jeunes "à arrêter de s'entretuer". "Les parents souffrent abondamment, arrêtez le massacre. Apprenez à l'école, écoutez vos parents", a-t-il lancé. Des banderoles avaient été déployées avec trois messages : "Repose en paix beau sourire", "Grand remerciement à la police judiciaire de Bobigny" et "Appel au calme".
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