Un couple a été interpellé suite à la plainte d'un de leur fils, mardi 30 août, à Noyelles-sous-Lens (Pas-de-Calais).Le jeune homme de 24 ans a reporté les traitements violents que faisaient subir ses parents à leurs enfants.Des conditions de vie horribles que les policiers ont pu constater lors de leur intervention.
Horrible découverte du côté de Noyelles-sous-Lens. Mardi 30 août, des policiers sont intervenus au domicile d'un couple à la suite de la plainte pour mauvais traitement déposé par leur fils ainé au commissariat. En arrivant sur place, dans le logement social de la Ville qu'ils occupent, ils n'ont pu que constater l'ampleur du calvaire qu'ont vécu les dix enfants, nés entre 1998 et 2022.
Un véritable calvaire vécu par les 10 enfants
En effet, les policiers découvrent d'abord deux enfants de 2 et 5 ans, couverts d'excréments et endormis alors qu'ils sont ligotés à des chaises hautes. Actu Pas-de-Calais révèle que le plus jeune des deux accuse un retard de motricité. Ils ne pouvaient descendre de leur chaise sans l'autorisation de leurs parents et ne pouvaient pas sortir de la maison. L'ensemble de la fratrie aurait subi un traitement similaire, vivant dans des conditions d'hygiène déplorables, et subissant par ailleurs des violences physiques répétées. Selon nos informations, ils étaient livrés à eux-mêmes, se lavant entre eux, et préparant à manger.
Si tous les enfants étaient scolarisés, ils n'allaient à l'école que très rarement. Les services de police n'avaient jusqu'alors jamais eu affaire à ce couple. Interpellés immédiatement après l'intervention à leur domicile, les parents n'ont pu que reconnaître les faits et ont été présentés au tribunal à l'issue de leur garde à vue, rapporte La Voix du Nord. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire. La mère était sans emploi et le père exerçait au noir des travaux de mécanicien.
Les services sociaux ont été saisis et les enfants font l'objet d'un placement provisoire. Selon le Code pénal, les parents ont le devoir de répondre à des obligations éducatives, morales, de santé et de sécurité vis-à-vis de leurs enfants. Sans cela, ils peuvent être punis de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende.
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