Oise : un conseiller municipal RN condamné pour atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui

par Julien MOREAU
Publié le 26 avril 2022 à 9h28

Source : JT 20h Semaine

Jean-Marc Branche, un conseiller municipal du Rassemblement national à Compiègne (Oise) a été visé par une enquête à caractère sexuel.
Une plainte a été déposée contre lui pour avoir capté l’image d’une personne nue, ou partiellement dénudée à son insu.
Les faits remontent à 2020.

Jean-Marc Branche, un conseiller municipal du Rassemblement national à Compiègne (Oise), a été condamné par le tribunal pour atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui, ce lundi 25 avril. Une mauvaise nouvelle pour l'image du parti de Marine Le Pen, qui a pour ambition de faire de gros résultats lors des élections législatives. Plus particulièrement dans les départements des Hauts-de-France où la candidate du Rassemblement national est arrivée en tête dans quatre d'entre eux lors du second tour de l’élection présidentielle.

Quatre mois de prison avec sursis

Jean-Marc Branche, membre du RN,  a été condamné par le tribunal judiciaire de Compiègne à quatre mois de prison avec sursis et à une amende de 500 euros pour atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui. Il n’a pas écopé de peine d’inéligibilité. 

Selon les informations du Parisien, il possédait, dans l’un de ses téléphones, des photos zoomées sur les parties équivoques d’une jeune fille, alors qu’elle se trouvait en tenue légère. C’est une femme de son entourage, la mère de la jeune fille, qui a décidé de porter plainte après avoir vu les photos sur le téléphone de l’élu.

"Il s’agit d’une seule vidéo. La personne avait au moins 16 ans. Si elle avait été âgée de moins de 15 ans, cela aurait représenté des circonstances aggravantes. Je ne peux en préciser plus. Cela pourrait avoir un impact sur l’aspect psychologique des protagonistes et nuire à nos investigations", avait déclaré Marie-Céline Lawrysz, procureure de la République de Compiègne lors de l’ouverture des investigations en février dernier.

Il a pris conscience que ce qu’il a fait est inquiétant
La procureure de la République de Compiègne

"Elles ont été découvertes dans un ancien téléphone qu’il n’utilise plus. D’après ses dires, il les avaient même oubliées car elles remontent à 2020. Monsieur Branche assure ne pas se rappeler pourquoi il a fait ça et s’en est excusé. Il a entamé une démarche pour suivre des soins psychologiques avant même son placement en garde à vue et avant que l’enquête soit ouverte. Il a pris conscience que ce qu’il a fait est inquiétant", a-t-elle ajouté ce lundi 25 avril.


Julien MOREAU

Tout
TF1 Info