Opération Wuambushu à Mayotte : les clandestins dans le viseur

Opération Wuambushu à Mayotte : la Défenseure des droits "particulièrement attentive" au respect des droits fondamentaux

par S.M avec AFP
Publié le 26 avril 2023 à 23h38, mis à jour le 27 avril 2023 à 0h02
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

Claire Hédon se dit "particulièrement attentive au respect inconditionnel" des droits fondamentaux à Mayotte.
L'opération sécuritaire Wuambushu, contre la délinquance et l'habitat insalubre, est en cours dans l'archipel de l'océan Indien.
Une délégation de juristes va y être envoyée pour "opérer des vérifications".

Elle reconnait une "situation particulièrement tendue et complexe". La Défenseure des droits, Claire Hédon, s'est dite, ce mercredi 26 avril au soir, dans un communiqué,"particulièrement attentive au respect inconditionnel" des droits fondamentaux dans le cadre de l'opération sécuritaire Wuambushu menée à Mayotte. Elle a annoncé l'envoi d'une délégation de juristes sur l'île, qui sera chargée d'"opérer des vérifications, dresser des constats et mener des instructions le cas échéant".

"Précipitation"

"La nécessité de garantir l'ordre public et la sécurité ne peut, en aucun cas, autoriser des atteintes aux droits et libertés fondamentales des personnes", a rappelé Claire Hédon dans son communiqué. "La garantie du droit au recours semble incompatible avec le caractère expéditif des procédures mises en œuvre", a-t-elle ajouté, disant par exemple regretter "la rapidité de traitement de cas individuels s'apparentant parfois à une certaine précipitation".

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Quelque 1800 policiers et gendarmes, dont plusieurs centaines venus de métropole, ont été déployés ces dernières semaines à Mayotte, dans l'océan Indien, pour une opération contre la délinquance et l'habitat insalubre. Celle-ci, critiquée par de nombreuses organisations de défense des droits humains, a toutefois mal commencé pour les autorités françaises, le tribunal de Mamoudzou ayant annulé à la dernière minute l'évacuation mardi d'un premier bidonville. Avant le déclenchement de l'opération Wuambushu ("reprise" en mahorais), Claire Hédon s'était dite "particulièrement inquiète" devant "les actions annoncées".


S.M avec AFP

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