Paris : la femme en niqab interpellée avec un couteau gare d'Austerlitz admise en psychiatrie

Publié le 6 janvier 2020 à 12h52
Paris : la femme en niqab interpellée avec un couteau gare d'Austerlitz admise en psychiatrie

Source : AFP

FAIT DIVERS - Une femme intégralement voilée âgée de 37 ans au "comportement suspect", selon la police, a été interpellée dimanche gare d'Austerlitz à Paris. Un couteau avec une lame de 15 cm a été découverte dans son sac. Après examen, la trentenaire a été admise à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris.

C'est un jeune militaire hors-service qui se trouvait là qui a jugé son attitude étrange et a immédiatement alerté les forces de l'ordre. Dimanche, à la gare d'Austerlitz, dans le 13e arrondissement de Paris, la police a procédé à l'interpellation d'une femme en niqab au "comportement suspect". 

"Dans son sac, les policiers ont retrouvé un Coran, et un couteau avec une lame de 15 centimètres", indique une source proche du dossier à LCI confirmant une information du Point. Placée en garde à vue dans un premier temps, cette femme âgée de 37 ans a été finalement été admise dans la nuit à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (IPPP ou I3P). 

Quelques déclarations... avant le silence

Selon nos informations, pendant sa garde à vue, la suspecte a déclaré qu'elle ne voulait pas se suicider. Elle a ensuite hoché de la tête quand les enquêteurs lui ont demandé si elle comptait faire du mal à quelqu’un avec son couteau. La gardée à vue s'est ensuite enfermée dans le mutisme. 

Elle n’est pas fichée S, mais faisait l’objet d’une fiche de recherche active car ses proches avaient signalé sa disparition.

Deux attaques au couteau ces derniers jours

Cet événement intervient deux jours après l'agression au couteau survenu vendredi dans un parc jouxtant Villejuif et l'Haÿ-les-Roses. Agression au cours de laquelle une personne a perdu la vie et deux autres a été blessée, tandis que l'assaillant a été neutralisé par la police. 

La justice antiterroriste s'est saisie de l'enquête après avoir établi la "radicalisation certaine" du suspect. Selon le parquet national antiterroriste, l'enquête a démontré "le parcours meurtrier réfléchi et sélectif" emprunté par l'assaillant, Nathan C., un jeune homme de 22 ans converti à l'islam depuis 2017 et atteint de troubles psychiatriques depuis l'enfance. 

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Dimanche à la mi-journée, c'est dans le quartier populaire de Borny à Metz qu'un homme fiché S pour radicalisation et connu pour des troubles psychologiques a été blessé par des policiers qui lui ont tiré dessus alors qu'il les menaçait d'un couteau en criant "Allah Akbar". Touché à la cuisse, il a été hospitalisé - sans que son pronostic vital ne soit engagé - et placé en garde à vue.

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Le parquet national antiterroriste à Paris était encore en train d'évaluer l'affaire lundi matin avant de décider d'une éventuelle saisine, a indiqué Christian Mercuri, procureur de la République de Metz. Les investigations se poursuivent. 


La rédaction de TF1info

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