VANDALISME - Deux mois après son inauguration en hommage au professeur assassiné, la plaque du square Samuel-Paty situé face à La Sorbonne, a été dégradée.
Dès mardi, les services de la Ville de Paris l'ont remise en état. La plaque du square Samuel-Paty situé à Paris a fait l'objet de d'une "dégradation inacceptable" au niveau de la mention "victime du terrorisme islamiste", a indiqué mardi la maire (DVD) du Ve arrondissement Florence Berthout.
"La référence au caractère 'islamiste' de l'acte terroriste commis à l'encontre de Samuel Paty" a été "effacée à la bombe", a-t-elle précisé, estimant que "vouloir supprimer le caractère islamiste de cet acte odieux est insupportable", et ajoutant avoir déposé plainte.
"C'est s'en prendre à nous tous"
"S'en prendre à la mémoire de Samuel Paty, c'est s'en prendre à nous tous, à la France et à ses valeurs", a condamné mardi soir sur Twitter le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, en promettant que "les auteurs de cet acte odieux seront retrouvés et jugés." Lundi, Nicolas Gavrilenko, trésorier de l'Union des familles laïques (Ufal), avait signalé la plaque "vandalisée", un acte qui signe selon lui "l'aveuglement volontaire de certains". Et d'ajouter : "C'est bien du terrorisme islamiste dont a été victime Samuel Paty".
"La plaque Samuel Paty, victime du terrorisme, a été dégradée", a tweeté dans l'après-midi Emmanuel Grégoire, premier adjoint PS de la maire PS Anne Hidalgo, dénonçant un acte "inacceptable" et annonçant que la Ville portera elle aussi plainte.
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Le square avait été inauguré le 16 octobre, un an jour pour jour après l'attentat qui avait coûté la vie au professeur, et en présence notamment de sa famille, d'Anne Hidalgo et des ministres de l'Éducation Jean-Michel Blanquer et de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal.