Pédocriminalité : Joël Le Scouarnec fait appel de sa condamnation à 15 ans de prison

TG avec AFP
Publié le 11 décembre 2020 à 16h49
Le procès de Joël Le Scouarnec s'ouvre ce lundi 30 novembre 2020.

Le procès de Joël Le Scouarnec s'ouvre ce lundi 30 novembre 2020.

Source : BENOIT PEYRUCQ / AFP

JUSTICE - L'ex-chirurgien Joël Le Scouarnec a fait appel vendredi de sa condamnation à 15 ans de réclusion criminelle. Celle-ci avait été prononcée par la cour d'assises de Charente-Maritime dans un premier dossier de viols et agressions sexuelles sur quatre victimes mineures.

Nouvel épisode en vue dans la vertigineuse affaire de pédophilie impliquant Joël Le Scouarnec ? L'ex-chirurgien, condamné début décembre à 15 ans de réclusion criminelle, a fait appel ce vendredi de sa condamnation. Le pédocriminel condamné conteste en effet la peine dans ce premier dossier de viols et agressions sexuelles sur quatre victimes mineures.

L'ex-chirurgien avait en effet été reconnu le 3 décembre coupable de faits d'atteintes sexuelles sur une de ses nièces et une jeune patiente dans les années 90. Mais aussi des faits de viols (pénétrations digitales) sur une autre nièce, à la même période, ainsi que sur sa voisine à Jonzac (Charente-Maritime). C'est cette dernière qui l'avait dénoncé en 2017, permettant de mettre les enquêteurs sur la piste de cet homme qui a échappé à la justice pendant près de 30 ans. L'accusé, qui encourait 20 ans de réclusion criminelle, était resté impassible à l'annonce du verdict à Saintes, gardant les bras croisés sur le ventre, sans un regard pour les victimes.

"Je ne demande pas l'indulgence de la cour"

Ce premier procès, qui s'est tenu dans une ambiance électrique, est le premier volet d'une affaire de pédophilie hors normes. Le médecin autrefois respecté, père de trois fils, est en effet également mis en examen depuis octobre à Lorient (Morbihan), dans une deuxième procédure, pour viols et agressions sexuelles sur 312 victimes potentielles identifiées à la lumière de ses "carnets" intimes découverts par la police en 2017.

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"Je ne demande pas l'indulgence de la cour", avait déclaré l'accusé dans ses derniers mots durant son premier procès. "Je ne demande ni pardon, ni compassion (...) seulement le droit de redevenir un homme meilleur", avait-il dit, des propos rapportés par plusieurs avocats hors la salle d'audience, huis clos oblige.


TG avec AFP

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